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Critique de Hugo


Hugo tu cours après quoi ?
Après la mort
mais avant
La vie…

Alors marche mon ami, marche…

J'aimerai ne plus être en colère, ne plus être jaloux, ne plus être dans le non-sens même du sens lui-même, aller à contre courant d'objectifs incertains, en marge d'une société capitaliste érigée pour la gloire d'une élite hasardeuse promue chef de rang par la seule loi du hasard, à regarder ces gens se compétitionner le bout de richesse, « fier valoir » d'un système voué à l'inégalité, à la domination et à l'asservissement de masse, pour survivre il faut brouter, trouver sa place, sans écouter, sans penser, sinon, nous sommes condamnés à ne plus prospérer, il faut survivre et ne pas vivre, profiter du malheur des uns au détriment des autres qui galèrent pour un bonheur jamais rassasié, les mots définissent des illusions qui se meurent dans l'esprit, à jamais perdu au fond de l'inconscient.

Lire dans les pensées, nous le faisons sans cesse, nous tentons de deviner les attentions de chacun, pour anticiper, pour comprendre, pour s'adapter, pour être accepter et survivre…Nous sommes formatés depuis notre naissance à tromper notre ennui qui se leurre des rêves d'autrui, d'un bonheur envié mais insaisissable, instant capricieux ou nous pensons que… Mais déjà il s'envole vers d'autres délires.

Notre héros fait partit de ces gens qui poussent leur réflexion à la métaphysique, en marge de la société, incapables de trouver leur place au sein de la normalité, qui n'est que la norme qui lui ait attribué par notre société, pure fiction, ceux qui se perdent dans la philosophie, dans une quête de sens, à la recherche d'une vérité, qu'il ne trouveront probablement jamais car elle n'est qu'une croyance qui se dogmatise par l'intérêt que l'on veut lui donner… il y a de nombreuses variétés de réflexions, de pensées, de courants, l'absolu n'est que le temps présent, inexistant, alors ils se marginalisent, sans même profiter de leur richesse intellectuelle qui handicape la simplicité cruelle de toute vie, ils observent sans comprendre, car ils ont compris que l'on courait après le rien, mais en imaginant le tout… mais entre les deux c'est le néant, un monde parallèle plein de parasites insidieux qui leur fait de l'oeil doux, ils s'imaginent rien, improbable, incapable, perdu dans ce monde qu'ils ne reconnaissent pas.

L'imagination par la fuite, la drogue, sans profit, je m'en foutiste, et je t'emmerde…
Ils ont juste oublié de s'aimer.


A la vie tu seras torturé
A la mort tu seras gracié
Entre les deux tu seras baisé
Et tu baiseras l'immonde biaisé par l'éternelle quête de la sagesse
Celle là même éphémère qui te tend l'ennui, à cette paresse de l'esprit qui t'empêche de vivre de tant d'incompréhensions qui t'obsèdent et te perdent dans un monde ou la vie n'est que la vie, sans sentiment ni dessein, juste vivre pour sourire, pleurer et AIMER.

Moi je préfère parler de baise ou deux corps s'abrutissent, sans penser à demain, car demain… Inch Allah

A plus les copains
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