Un huis-clos étouffant qui se lit avec délectation, tel est le paradoxe du talent de
Simenon.
Emile soupçonne sa seconde femme d'avoir empoisonné son chat à lui. Par vengeance, il arrache les plumes de la queue de son perroquet à elle.
Et a guerre est déclarée. Une guerre froide où la haine grandit de jour en jour, où aucune parole ne sera plus prononcée, où l'essentiel à se dire sera transmis par quelques mots écrits sur des petits papiers.
Quel bonheur de lire ce livre en donnant aux héros le visage de Jean Gabin et de
Simone Signoret qui les interprétaient dans le film que j'ai vu il y a si longtemps.
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