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Critique de Zora-la-Rousse


En cet été 1967, Maigret est sorti de sa torpeur estivale par un appel de son collègue du 1er arrondissement : le cadavre d'un homme a été découvert dans un taudis situé dans l'impasse du Vieux Four, qui part de la rue de la Grande Truanderie. Il s'agit d'un clochard qui vivait dans une solitude si totale que personne ne connaissait son nom, seulement un surnom : l'aristocrate. Très vite, l'homme fascine notre commissaire qui tente de reconstituer le passé, la vie de cet homme inconnu. Grâce à sa persévérance, un portrait va se dessiner petit à petit sous ses yeux et ce n'est pas une affaire mais deux, dont une remonte à plus de vingt ans, qu'il va s'efforcer de résoudre.

Voilà un roman de Simenon comme j'aime, tout en subtilité et en finesse, humanité évidemment. le thème de la solitude n'est pas nouveau chez l'auteur, mais il l'aborde là sous un angle nouveau. Il raconte une solitude volontaire et choisie, et profite de ce récit pour proposer une enquête psychologique comme il en a le secret.
Au-delà, Jules Maigret se dévoile davantage, sur sa vie, son passé. Quelques bribes intimes affleurent au fil des pages lui offrant encore plus de consistance et de présence. C'est qu'il a des failles notre commissaire, des petits défauts, et je l'en aime que davantage...


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