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Décidément j'ai la poisse en ce moment, je cumule les mauvais livres . Cette fois c'est bien un roman policier ,puisque l'on à un cadavre au bout de 10 pages , l'enquête sera oubliée à la 12 eme page pour ne ressurgir que 400 pages plus loin et encore très légèrement pour n'arriver a son dénouement qu'à la fin , l auteure préférant se perdre dans une histoire de harcèlement scolaire , dans la vie d'une enseignante qui à peur des enfants , dans la vie du policier qui fait tout a l'envers ( c'est lui-même qui le dit) . C'est du grand n'importe quoi et cela ne coûte que 25,20 euros ,j'aurai mieux fait de les envoyer à une association . Pour moi c'est trop tard ,pour vous c'est encore possible. Tout ceci n'est que mon humble ressenti .
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J'ai beaucoup aimé ce polar norvégien, la vertu du mensonge d'Ellen G.Simensen (traduit du norvégien par Hélène Hervieu).
C'est très bien écrit, de belles descriptions des lieux et des personnages, qui font que l'on est immergé tout de suite dans cette histoire.
C'est une enquête lente, qui prend son temps, des indices arrivent mais certains ne sont pas ce que ça pourrait nous laisser croire.
Les personnages, notamment Johanna, sont mystérieux et cachent bien des choses et les chapitres avec un retour sur le passé en 1995, vont petit à petit dévoiler les non-dits.
L'enquêteur Lars est très attachant avec les problèmes de garde qu'il a avec sa fille mais sur certaines actions, il cherche vraiment les ennuis !
Moi qui préfère habituellement les romans avec de l'action et du rythme, j'ai appréciée cette lecture et j'ai eu du mal à le lâcher.
C'est une premier roman pour cette auteure et c'est vraiment prometeur pour la suite !
Merci aux éditions Gallmeister pour leur confiance.


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Roman d'ambiance teinté de polar, "La vertu du mensonge" prend son temps pour dérouler son intrigue et semer des doutes dans l'esprit du lecteur.
Il faut se faire au rythme, à ces longues pages qui tournent en rond et semblent ne mener vers rien, à ces personnages troubles qui semblent porter en eux secrets et vieilles histoires de rancune.
Si ce n'était la disparition d'une écolière, je crois que j'aurais rapidement lâché ce bouquin, tellement je m'y ennuyais (et avec l'impression de ne pas comprendre où la romancière voulait en venir..) !
Le rythme semble s'accélérer dans la deuxième partie quand on accède aux événements de 1995, quand Johanna a perdu sa jeune soeur, Ada.

Pourtant, j'ai lâché l'affaire. A moins de 50 pages de la fin...

La faute en revient principalement à la traduction !! Il y a des fautes qui me hérissent le poil et, là, j'en suis désolée, je ne parviens pas à passer outre..

Chapitre 65 - page 392 :
"Sa fille n'avait pas tant d'importance à ses yeux, sinon il l'aurait mieux surveiller."
SURVEILLÉE !

Chapitre 73 - page436 :
"Le lensmann a pris le relai."
RELAIS !!

et j'ai tiqué sur un "il nota qu'elle posa"...on ne devrait pas écrire "il nota qu'elle posait" ?????

Gallmeister, si vous passez par là...payez des cours de grammaire-orthographe à vos traducteurs, merci !

Résultat : BOF.
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À Hønefoss, petit village de Norvège, tout le monde se connaît. Malgré la neige qui étouffe chaque son, les âmes bruissent de secrets. Chaque changement à l'inaltérable mélodie du village est un évènement, alors un meurtre, pensez donc ! Cela va alimenter bien des conversations. Lars Lukassen est chargé de l'enquête. Il n'est pas très ému par ce crime, la victime est l'un des anciens tortionnaires de ses jeunes années. Il a bien assez à faire depuis son divorce, prendre plus de temps avec Annie, sa fille qui pleure à chaque fois qu'il la dépose à l'école. L'arrivée d'une nouvelle enseignante, Johanna contribue à cette nouvelle fébrilité qui agite les esprits. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Pourquoi prend-elle immédiatement Annie sous son aile et la défend à tout prix ? Lorsqu'un terrible accident survient lors d'une sortie scolaire, les esprits s'échauffent. de plus, à l'école, certains élèves mentionnent la présence d'une silhouette qui chuchotent des histoires terrifiantes aux oreilles des enfants… Personne ne la voit, mais tout le monde parle d'elle… Peu à peu, l'atmosphère du village change. le récit se teinte alors de mystères, oscillant entre féerie et sorcelleries, faisant ressurgir peurs et angoisses.

« La vertu du mensonge » est avant tout un roman d'atmosphère. À l'instar de la neige écrasante qui empêche toute précipitation, l'action prend son temps. Comme si, elle se calquait sur un pouls similaire à celui des habitants qui ne vivent pas dans cette effervescence propre aux grandes villes. En sus, une ambiance de contes traditionnels flotte dans l'air… de contes cruels aussi, ceux que l'on raconte aux enfants pas sages pour leur faire peur. L'influence des contes d'Andersen est clairement assumée par des citations avant chaque grande partie. Ainsi, « Quand nous serons à la fin de cette histoire, nous en saurons plus que maintenant » est tiré de « La Reine des neiges ». Selon le conte original, des morceaux d'un miroir ensorcelé se nichent dans le coeur d'un garçon le rendant hermétique à toute forme d'émotions. C'est un peu le ressenti du lecteur vis-à-vis de Johanna dès son apparition dans le roman. La seconde partie me fait clairement penser à « La petite fille aux allumettes » (chaque enfant devrait vivre avec quelqu'un qui prend soin de lui, même si ce quelqu'un n'est pas son « vrai » parent). Cela correspond assez bien à la relation qui se développe entre Johanne et Annie, une relation instinctive, presque viscérale. le lecteur est plongé au coeur d'une région, s'immisce dans les familles, écoute les conversations derrière les portes, pourrait presque prendre part aux discussions. de belles descriptions poétiques de la nature offrent une vision si cinématographique que le lecteur a l'impression de faire partie corps et âme de ce village, de le voir, de le sentir respirer. C'est la grande force de ce roman.

« La vertu du mensonge » déroule bien une histoire policière en trame de fond, mais celle-ci n'est qu'un prétexte : la profondeur est apportée par ce qui lie les hommes, comment ils interagissent entre eux. Ce qui nous intéresse c'est de savoir réellement ce qui se passe dans leurs esprits. le focus est mis sur trois personnages : Lars, Johanna et Annie. Johanna est la clé de voûte du roman. le lecteur sent que son histoire personnelle passée est très présente dans son existence, qu'elle y joue un rôle capital sur ses réactions, ses angoisses, ses fuites… Elle est auréolée de mystères comme ceux que l'on trouve dans les contes. C'est un personnage d'une réelle complexité psychologique qui dispose d'une insondable intériorité, palpable jusque dans ses silences. Il est question ici des drames de l'enfance et de la possibilité de se libérer ou non de son passé.

Habituellement, je suis assez mal à l'aise avec les polars nordiques. Je m'ennuie rapidement, j'ai du mal à me souvenir des noms des protagonistes, je ne parviens pas à m'y immerger totalement. Cela n'a pas été le cas ici. Cette atmosphère peuplée de contes, dont je suis friande, a contribué à me laisser plonger dans cet univers de rêveries, de fantasmagorie avec une grande facilité. Après tout, nous sommes dans une période de l'année où nous pouvons nous autoriser à prendre le temps. Ce premier roman de l'auteur fort réussi laisse présager de très bons moments de lecture à venir.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Un polar nordique, le premier de cette autrice ce qui m'incite peut-être à l'indulgence… Rendez-vous en Norvège du côté d'Honefoss où on suit une triple enquête.

Lars Lukassen a sur les bras le meurtre d'un ancien camarade de classe, un homme qui traine autour des écoles pour parler aux enfants et la disparition d'une petite fille lors d'une sortie scolaire… Ces 3 enquêtes vont-elles se rejoindre ?

L'ambiance est étrange dans cette petite ville, le récit nous met dans un état d'engourdissement, la neige et le froid sont là bien sûr mais il y autre chose… une forme de mystère plane sur Johanna qui vient faire un remplacement dans l'école… le secret semble lourd à porter et on comprend lentement que ce sont des non dits, des mensonges qui pèsent sur Johanna. La notion de vérité est au centre de l'intrigue, celle qu'on évite, celle qu'il ne faut pas dire, celle qui prend du temps à éclater…

Lars Lukassen n'est pas Harry Hole et Ellen G. Simensen n'est pas Jo Nesbo. On est ici dans un thriller psychologique qui prend son temps… Pour autant je n'ai pas ressenti de lassitude et l'intérêt est préservé jusqu'à la fin.

Au final, un premier roman qui a des défauts mais qui en appelle d'autres. Un bon moment de lecture, c'est toujours ça de pris.
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C'est toujours un moment exaltant de découvrir un nouvel écrivain. Je n'avais jamais entendu parler de Ellen G. Simensen. Et pour cause, La vertu du mensonge est son premier pas en littérature. Lire le début d'un premier roman, c'est comme ouvrir l'emballage d'un cadeau : on se demande ce qu'on va trouver dedans.
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Le récit ne se livre pas facilement, certains chapitres gardent leur part de mystère. Je marque leurs pages pour les relire plus tard quand tout s'éclaircira. Donc Johanna vient de prendre un poste d'institutrice à l'école de Hønefoos, elle a vécu une expérience stressante et reste psychologiquement fragile, et malheureusement, hérite d'une classe pas facile. D'un autre côté, Lars, policier récemment divorcé, enquête sur le meurtre de Ruud, un informaticien un peu brutal. Et pour finir, un "Conteur" accoste des enfants sur le chemin de l'école, juste pour leur raconter des contes de fées avec "du verre brisé, un baiser mortel et une mère qui aurait dû être enterrée"! le décor est planté. La tragédie peut avoir lieu.
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Le drame va se nouer autour du Draugtjern, un étang considéré comme "le cadre parfait des contes et légendes où vivaient les elfes et les êtres souterrains." Si le roman peut être considéré d'abord comme un roman policier, il est aussi un roman psychologique flirtant avec le mystérieux. L'auteure aborde de nombreux sujets : de la garde des enfants après le divorce, au harcèlement scolaire, en passant par le stress post-traumatique et la difficulté pour un policier de concilier vie familiale et vie professionnelle. Son écriture est agréable, elle sait créer un suspense haletant, la psychologie de ses personnages est juste, on rentre d'autant plus dans leurs difficultés qu'on se sent proche d'eux. Et n'oublions pas que c'est un roman sur le mensonge, alors on se pose tout le temps la question : qu'y-a-t-il de vrai dans ce que disent les protagonistes? Brillants débuts littéraires.
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Une lecture ardue pour moi.
d'abord on a notre personnage principale avec un lourd passif comme on le devine très rapidement et en parallèle l'enquête : on a un meurtre qui est vite placé au second plan quand arrive le second . Et on a un personnage dont on ignore l'identité qui prend la narration régulièrement tout au long de l'histoire . Au milieu du roman de nouveaux personnages s'ajoutent et tout s'entremêlent. J'ai été bcp perturbée par le fait que quand une hypothèse était lancée on ne le savait pas. on lit et on se rend compte qu'en fait c'était une hypothèse du policier et non la vérité dans le récit et une deuxième...ce qui m'a perdue plusieurs fois .
L'intrigue en elle même ne m'a pas déplu mais j'ai trouvé la construction du récit trop alambiquée, ça part trop dans tous les sens. J'ai tenue jusqu'à la fin pour voir ce que nous réservait l'auteure et comment elle allait nous dénouer tous les fils, mais je l'ai terminé avec difficulté je dois l'avouer. j'ai faillit lâcher avant la fin .
Globalement une intrigue pas trop mal mais une lecture pas très agréable trop laborieuse, car manque trop de structure à mon goût .
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Un polar norvégien aux éditions Gallmeister ?! Non vous ne rêvez pas. Ce roman policier fait suite à la volonté de cette maison d'édition de s'ouvrir à la littérature étrangère hors continent américain. Voici le verdict ! Tout d'abord je dois dire que c'est un pari osé de s'aventurer dans l'univers bien connu du polar nordique. Évidemment c'est différent de ce qu'on peut retrouver parmi leurs grands succès américains. Pour ma part j'ai été conquis.
Nous retrouvons vraiment le côté polar dans ce livre. Avec un policier qui tente de résoudre une enquête, beaucoup de suspens et un champ lexical adapté. Très loin des thrillers habituels, ici on découvre une autre forme du polar. Bien qu'intriguant, nous ne sommes pas obnubilé par la chute finale au point de perdre le goût de la narration.
Dans ce polar il règne une sorte d'ambiance mystérieuse incessante. J'ai profité page après page de l'histoire très bien écrite, nous amenant à la réflexion du poids de notre passé. D'ailleurs les quelques jolies descriptions de paysages m'ont fait penser que du nature writing en Norvège pourrait être intéressant !
Un roman profond, avec un style original, assumé et bien à lui, qui apporte une nouvelle dimension au polar nordique. Un polar à la sauce Gallmeister finalement !
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Lars Lukassen est un policier norvégien confronté à de multiples difficultés: domestiques, car il se bat pour la garde partagée de sa fille Annie, et professionnelles, puisqu'il doit remplacer son chef, ce qui cause certaines tensions dans l'équipe, surtout quand provient un meurtre dans cette petite ville tranquille. L'arrivée d'une nouvelle enseignante, Johanna, va encore compliquer les choses. Elle l'attire, mais semble fuir son passé, et dissimuler des secrets. Quand un homme rôde autour des écoles pour raconter des contes sombres aux enfants, et qu'une camarade d'Annie disparaît lors d'une sortie scolaire,  après une remontrance de Johanna,  les choses s'emballent.

Voilà un polar que j'ai laborieusement traîné. Je l'ai trouvé assez confus, les parties où le narrateur prend la parole sont trop sybillines, et m'ont complètement égarée par moment. Des personnages sont mis en avant, et puis totalement annexes ensuite, et les actes de certains sont peu cohérents, au vu des thématiques traitées ( harcèlement scolaire, emprise du passé, ..)
Le style lui-même ne m'a pas emballée,  il y a trop de  phrases courtes, qui relatent juste les faits. Je me suis sentie tenue à distance,  trop de constatations, pas assez d'émotions. Je n'ai eu ni la fébrilité de suivre l'enquête,  ni la surprise de découvrir sa résolution,  une vraie déception pour moi!

Lien : https://instagram.com/danygi..
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Voici une chronique d'un roman de la rentrée littéraire 2022 de chez Gallmeister. La vertu du mensonge, le premier roman d'une autrice norvégienne, Ellen G. Simensen. Après le roman danois Là où sont les oiseaux de Maren Uthaug, Gallmeister continu son exploration des romans du nord de l'Europe.

La vertu du mensonge possède tous les éléments qui font que l'on aime les polars nordiques. Des personnages simples et touchants, de belles descriptions des lieux avec ici des passages dans une forêt et dans un fjord très intéressants et surtout un rythme lent.

J'ai beaucoup aimé les personnages dans ce roman, Lars le flic tiraillé entre sa vie de famille avec sa fille et la passion qu'il porte à son métier. Johanna qui débarque de son fjord avec sa valise pleine de lourds secrets et avec son petit caractère. Il y a également Annie la fille de Lars qui apporte de la fraicheur dans ce thriller.

L'intrigue en elle-même est intéressante, enfin si l'on parle de l'enquête concernant la mort d'une fille de la classe de Annie. Parce que se rajoute à cela, deux autres petites intrigues secondaires qui de mon point de vue ne servent pas à grand chose. Une en particulier n'apporte absolument rien.

Un point qui m'a déplu, c'est le simulacre de jalousie pour le poste de chef de la part du collègue de Lars, c'est du niveau cours d'école et viens cassé un peu le truc qui fait que l'on arrive à projeter le roman dans la réalité.

La dernière partie du roman, à partir du moment où Johanna retourne dans le fjord est pour moi la partie la plus aboutie, il y a de la pression et je n'ai pas réussi à décrocher jusqu'au final.

C'est donc un bon thriller, qui a peut-être quelques défauts du fait d'être un premier roman, mais j'ai pris plaisir à le lire. Par contre, depuis que Gallmeister a ouvert son catalogue à des romans non américains, je trouve qu'à chaque fois c'est une réussite et qu'il y a une logique à retrouver ces romans chez cet éditeur, mais là, je ne comprend pas trop, ce n'est pas le roman que l'on s'attend à trouver chez Gallmeister.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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