J'ai découvert Claude Simon, il y a un an avec le livre « l'Acacia ». Un livre dans lequel, je m'étais déjà un peu égaré, puis retrouvé et avec un bilan final plutôt positif. J'ai souhaité persévérer avec « La route des Flandres », le roman Simonien, le plus connu.
Ce fut le grand vide. Tout au long de ce roman, je me suis posé la question sur mon incapacité à comprendre ce que je lisais.
Il m'a fallu attendre la dernière partie « le tissu de mémoire » par Lucien Dällenbach, pour avoir une explication approfondie de l'ouvrage. Grand bien nous fasse ! En effet, de ce livre qui nous impose et nous désoriente, il nous est confirmé que c'est un effet voulu et construit.
On nous parle d'un texte pour se perdre. On peut dire que cela est réussi, puisque l'effet de brouillage ressenti est permanent.
Il y est dit que la complexité de l'ouvrage le distingue des précédents romans Simonien. Personnellement je pense que je vais en rester là pour le nouveau roman et me recentrer sur d'autres auteurs plus accessibles.
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