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Critique de Luna05
Il n'est jamais évident d'entamer un nouveau récit surtout si c'est la première fois que l'on se familiarise avec l'auteur, d'où quelques appréhensions avant de débuter.
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise par la plume de Bernard Simonay. L'auteur a un style d'écriture élégant, richement poétique et extrêmement fluide, usant d'un langage soutenu désuet mais nullement soporifique. Une plume enchanteresse laissant émerger tout le charme et le romantisme d'antan. Par ce style, Mr Simonay parvient également à nous faire ressentir et décrire toute la beauté et la pureté de la nature ainsi qu'à faire jaillir la sensualité de certains passages.
Ce conte a été habilement réadapté et dépoussiéré tout en gardant malgré tout son essence originelle. L'auteur a réussi grâce à un fin mélange entre divers contes à engendrer un écrit original.
Que cela soit les clins d'oeil à "La Belle au bois Dormant" par les prénoms du Prince et de la Princesse empruntés à ces derniers pour être portés par ceux de la Belle et la Bête, et l'histoire de "Cupidon et Psyché" de l'auteur Latin Apulée fusionnant avec cette histoire.
Une sublime réunion transposée dans l'antiquité ou les dieux grecs étaient bien présents, de Zeus le dieu de la foudre en passant par Poséidon le dieu des Océans à Aphrodite la Déesse de l'amour ici baptisée Cythérée ainsi que le dieu des Ténèbres.
Qui ne connait pas ce conte? Malgré les quelques remaniements de l'auteur la morale se veut la même, ce sera au lecteur de la dénicher, mais n'ayez crainte elle sera facile à débusquer.
Nous faisons la connaissance de la famille D'Alcymène de Neriopolis. le Père de famille Herios est un homme aimant ses 5 enfants par dessus tout. Ayant perdu ses deux femmes, il offre toute la richesse qu'il possède a ces derniers afin de combler le manque et l'absence laissé par leur Mères. Hélas il ne trouve que déceptions..... L'ainé Ludovic est possédé par le démon du jeu, Paris par les femmes, Phrygie et Philomène ses deux filles sont totalement écervelées, ne pensent qu'à parader pendant des bals afin de se faire épouser par de bons partis.
Hérios a cependant une grande fierté pour un de ses enfant, Aurore. Jeune fille intelligente, douce, raisonnable et ayant la beauté et surtout la protection de la déesse Cythérée.
Après maintes mésaventures, Hérios d'Alcymène se retrouvera endetté et se retrouvera acculer au mur. Une aide inattendu viendra du Prince Philippe de Nichorante qui épongerait les dettes de ce dernier et Ludovic en échange d'Aurore. Malgré le refus de sacrifier sa fille, Aurore acceptera son destin pour sauver son Père et le domaine de famille le Val'clair.
Ainsi commence l'histoire de la Belle et la Bête.
Les personnages ont subit un audacieux petit lifting. Aurore a beaucoup de caractère et est très têtu. du début à la fin c'est elle qui mènera la danse face à un prince se soumettant par amour à cette dernière. Une Princesse prenant les choses en mains mais surtout courageuse et allant jusqu'à apprendre à combattre et même à prendre les armes pour défendre son époux.
le Prince Philippe est un homme intelligent, érudit attendant depuis toujours sa bien aimée qui pourrait le délivrer de son état de monstre à la lumière. Un être touchant, attachant et blessé qui voue un amour et une adoration sans limite à sa Belle. Un personnage qui cependant restera trop passif, en retrait et effacé face à la Belle.
Un couple qui se découvrira et se redécouvrira petit à petit et qui cherchera à s'apprivoiser de fort belle manière.
Feronna la gouvernante du château de Nychorante, femme très belle mais laissant planer derrière elle une aura de mystère et inquiétante. Elle se liera d'amitié avec la belle tout en devenant au fur et à mesure de l'histoire de plus en plus ambigu avec elle....
Une très belle histoire d'amour nous inculquant de vrais valeurs pures. L'auteur a rendu une oeuvre aboutis et bien plus mature et adulte que le conte de Madame Leprince de Beaumont. Une lecture magique que l'on a plaisir à suivre malgré une fin, à mon goût, arrivant de manière trop rapide et abrupt.
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise par la plume de Bernard Simonay. L'auteur a un style d'écriture élégant, richement poétique et extrêmement fluide, usant d'un langage soutenu désuet mais nullement soporifique. Une plume enchanteresse laissant émerger tout le charme et le romantisme d'antan. Par ce style, Mr Simonay parvient également à nous faire ressentir et décrire toute la beauté et la pureté de la nature ainsi qu'à faire jaillir la sensualité de certains passages.
Ce conte a été habilement réadapté et dépoussiéré tout en gardant malgré tout son essence originelle. L'auteur a réussi grâce à un fin mélange entre divers contes à engendrer un écrit original.
Que cela soit les clins d'oeil à "La Belle au bois Dormant" par les prénoms du Prince et de la Princesse empruntés à ces derniers pour être portés par ceux de la Belle et la Bête, et l'histoire de "Cupidon et Psyché" de l'auteur Latin Apulée fusionnant avec cette histoire.
Une sublime réunion transposée dans l'antiquité ou les dieux grecs étaient bien présents, de Zeus le dieu de la foudre en passant par Poséidon le dieu des Océans à Aphrodite la Déesse de l'amour ici baptisée Cythérée ainsi que le dieu des Ténèbres.
Qui ne connait pas ce conte? Malgré les quelques remaniements de l'auteur la morale se veut la même, ce sera au lecteur de la dénicher, mais n'ayez crainte elle sera facile à débusquer.
Nous faisons la connaissance de la famille D'Alcymène de Neriopolis. le Père de famille Herios est un homme aimant ses 5 enfants par dessus tout. Ayant perdu ses deux femmes, il offre toute la richesse qu'il possède a ces derniers afin de combler le manque et l'absence laissé par leur Mères. Hélas il ne trouve que déceptions..... L'ainé Ludovic est possédé par le démon du jeu, Paris par les femmes, Phrygie et Philomène ses deux filles sont totalement écervelées, ne pensent qu'à parader pendant des bals afin de se faire épouser par de bons partis.
Hérios a cependant une grande fierté pour un de ses enfant, Aurore. Jeune fille intelligente, douce, raisonnable et ayant la beauté et surtout la protection de la déesse Cythérée.
Après maintes mésaventures, Hérios d'Alcymène se retrouvera endetté et se retrouvera acculer au mur. Une aide inattendu viendra du Prince Philippe de Nichorante qui épongerait les dettes de ce dernier et Ludovic en échange d'Aurore. Malgré le refus de sacrifier sa fille, Aurore acceptera son destin pour sauver son Père et le domaine de famille le Val'clair.
Ainsi commence l'histoire de la Belle et la Bête.
Les personnages ont subit un audacieux petit lifting. Aurore a beaucoup de caractère et est très têtu. du début à la fin c'est elle qui mènera la danse face à un prince se soumettant par amour à cette dernière. Une Princesse prenant les choses en mains mais surtout courageuse et allant jusqu'à apprendre à combattre et même à prendre les armes pour défendre son époux.
le Prince Philippe est un homme intelligent, érudit attendant depuis toujours sa bien aimée qui pourrait le délivrer de son état de monstre à la lumière. Un être touchant, attachant et blessé qui voue un amour et une adoration sans limite à sa Belle. Un personnage qui cependant restera trop passif, en retrait et effacé face à la Belle.
Un couple qui se découvrira et se redécouvrira petit à petit et qui cherchera à s'apprivoiser de fort belle manière.
Feronna la gouvernante du château de Nychorante, femme très belle mais laissant planer derrière elle une aura de mystère et inquiétante. Elle se liera d'amitié avec la belle tout en devenant au fur et à mesure de l'histoire de plus en plus ambigu avec elle....
Une très belle histoire d'amour nous inculquant de vrais valeurs pures. L'auteur a rendu une oeuvre aboutis et bien plus mature et adulte que le conte de Madame Leprince de Beaumont. Une lecture magique que l'on a plaisir à suivre malgré une fin, à mon goût, arrivant de manière trop rapide et abrupt.
