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Critique de visages


Ce roman faisant suite à "La gouvernante suédoise", M.Sizun le commence par un rappel du contexte: le départ d'Hulda à priori morte de chagrin, la relation adultère de Léonard avec Livia la gouvernante de leurs cinq enfants, la scission entre la famille suédoise et française.
Peut-être parce qu'il a une allure de saga, je n'ai pas retrouvé l'émotion habituelle des romans de M.Sizun. Plus long que beaucoup de ses autres oeuvres, il m'a semblé que les mots avaient moins de poid, comme si le fait de s'autoriser la longueur retirait la nécessité du "choix juste" des mots. Pour autant, M.Sizun comme toujours, nous dresse de beaux portraits de femmes, à la fois fragiles et fortes. Fragiles par le poid d'un secret de famille qui fait courir une sensibilité à fleur de peau , d'autant plus qu'il ne ne peut pas être nommé même lorsqu'il est identifié. Fortes parce qu'il y a ce désir et cet impératif de se délester de ce passé. C'est peut-être plus une quête de la liberté qu'une démarche féministe même s'il est vrai que l'émancipation de l'autoritarisme du père et du mari est indispensable...J'ai bien sûr retrouvé avec plaisir le talent de cette auteur pour décrire le lien maternel, la force du lien fraternel (sororal, mais que ce mot est dur à l'oreille!), et la puissance de l'amour passion, thèmes chers à M.Sizun , avec toujours ce fil conducteur de secret de famille et l'attente du père.
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