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Critique de Manonlitetvadrouilleaussi


Islande. Après la seconde guerre
mondiale.

Qu'est-ce qui peut bien pousser un enfant, né dans une famille modeste et antifasciste, à vouloir fonder son propre parti nationaliste proche de l'idéologie nazie ? C'est la première question qui nous vient en lisant Blond comme les blés traduit de l'islandais par Eric Boury. Si le texte ne répond pas entièrement à cette question, il aura eu le mérite de me faire découvrir ces individus encore fidèles au IIIeme Reich seulement quelques années après sa chute, et une Islande encore fragilisée par sa domination danoise.

L'auteur nous brosse un portrait assez large (malgré le peu de pages) de Gunnar Kampen, un jeune homme somme tout banal, qui se radicalise peu à peu aux contacts d'amis et qui prend pour modèle un membre déchu de la famille. Ne cherchez pas une analyse psychologique poussée, ni de parti pris de l'auteur, tout est ici très factuel et dénué d'émotions. le récit est découpé en 3 parties et alterne narration à la troisième personne et échanges épistolaires. Il s'ouvre sur un drame qui nous renvoie à l'enfance de Gunnar puis les années défilent jusqu'au jour fatidique.

Un court roman qui s'apparente plus à une nouvelle selon moi, dont nous n'obtenons pas toutes les réponses et qui nous questionne toujours sur le message que Sjón a voulu nous faire passer. Banalité du mal et dénonciations de la société islandaise ? Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris , et j'aurai aimé que les différents thèmes soient plus développés, mais cela n'en reste pas moins une lecture plaisante mais déroutante.
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