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Critique de jipih86


Et voilà, je viens de tourner la dernière page du bouquin, me voici arrivé à la phase la plus redoutée : la partie évaluation !
Je n'aime pas donner de mauvaises notes, c'est un processus destructeur auquel je me suis toujours refusé de m'adonner. Et puis, il faut respecter le travail de l'auteur qui a donné son temps, ses envies, son travail, cette énergie qui l'a poussé à construire une oeuvre. Alors, vous trouverez plus le résultat de ce que j'ai pensé de ce récit, dans ce qui va suivre que dans la marque de la note que je me refuse à mettre trop basse !
Mort d'une libraire n'est pas un livre désagréable à lire. Il se lit très facilement, le style est fluide, la composition, simple, aucun mal pour le parcourir rapidement.
Je dirais plutôt que ce roman n'était pas fait pour moi :
Il n'y a pas d'intrigue, ou si on réussit à la trouver, elle a l'épaisseur d'un « sandwich SNCF » comme dirait un ancien chanteur que j'ai adoré en d'autres temps.

L'histoire repose sur la confrontation des deux personnages principaux, toutes les deux libraires dans la même boutique :
A ma droite, Roach, plutôt gothiquo-morbido égotique, afficionada de serial killers et donc amatrice de cette littérature très spécifique que l'on surnomme les « true crimes », de cidre fruité et au mauvais goût assumé.
Face à elle, Laura, plutôt bonbon acidulé, adepte plus spécifiquement de poésie, aime tout liquide contenant un minimum d'alcool et plutôt à répétitions multiples, ce qui la fait se diriger vers un alcoolisme déclaré. Laura a la particularité d'être la fille d'une maman massacrée par un serial killer.
Vous l'aurez donc compris, il y a un hic entre les deux ou disons une manière d'appréhender ces sympathiques personnages que sont les massacreurs en série qui va déclencher une relation en forme de Attraction / Répulsion, avec un large malentendu au départ qui laisse à penser à la première qu'elle peut s'identifier à la seconde ! Ce quiproquo va se transformer en haine véritable qui va se traduire chez la première par des pratiques chelous et tendances à violer l'intimité de Laura, et par des réactions épidermiques de la part de cette dernière avec mépris affiché, relations marquées au vitriol, et enfin refus de proximité envers la petite Roach (blatte, en anglais) qui pourtant se donne bien du mal pour mériter les bonnes dispositions de Lau'.
Je vous ai pratiquement tout dit, pas de grand rebondissement pourtant espéré à la fin, pas de grande surprise, tout est attendu !

La structure n'est pas très complexe puisqu'elle réside en une alternance de chapitres ou points de vues des deux protagonistes.

Ce roman est présenté comme un best-seller, tant mieux pour Alice Slater et son travail et pour les « millions » de gens amateurs de ce genre de fiction, mais pour laquelle, en ce qui me concerne, je ne réserverai pas de place dans ma bibliothèque !
Ceci dit, je peux me tromper, la jeune Alice pourrait se révéler comme une future reine du crime, mais il faudra me le prouver !

Mais, ceci (je n'avais pas encore osé l'écrire, alors cette fois, je me lâche!!), n'est que mon ressenti ! (et je le partage ! ;-) )

Je tiens néanmoins à remercier Nathan de Masse Critique et l'éditeur « La croisée » de m'avoir permis de découvrir ce roman et de vous en faire une petite présentation
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