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Critique de myriampele


Sur la couverture de ce gros livre, un groupe de personnes, adultes et enfants, dont les visages ne reflètent aucune joie.
Méfiance, colère, haine sur ces visages bruns aux yeux noirs.
L'auteur est tchèque et il dit sa fascination pour le monde tzigane.
L'existence de Andrejko est triste. Dès l'enfance, il est séparé des siens, de sa maman qu'il aime et se trouve plongé dans un monde hostile, à Prague. Vols, prostitution, misère et violences. A l'âge où les gadjés vont à l'école, au collège, au lycée, reçoivent des cadeaux et des marques d'affection, il vit l'enfer de la rue, du foyer, de la prison, de l'asile psychiatrique...
Pourtant le coeur d'Andrejko reste pur. Il rêve d'amour, il accueille ses petits cousins pour les soustraire à la rue.
Dès lors on entrevoit l'amorce d'une vie heureuse...
Un beau livre, un peu long parfois, qui aborde les thèmes de l'exclusion, de la déportation ,du racisme.
Une belle traduction avec de nombreuses phrases en langue romani, qui ajoute de la poésie au texte souvent cru de Martin Smaus.


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