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Critique de polarjazz


Je m'intéresse à la nouvelle sans vraiment y avoir goûté jusqu'à présent. C'est chose faite avec « Grand Union » de Zadie Smith. Les anglo-saxons sont les maîtres de la nouvelle. Il y a Raymond Carver que j'ai découvert l'année dernière. Et aujourd'hui, Zadie Smith. Peut-être que je me sens proche de son style parce que nous sommes nées dans la même décennie – je suis son aînée de trois ans. J'apprécie ce qu'elle fait avec la matière (mots). Elle la malaxe, la façonne comme un architecte de la forme. Ses intentions sont réelles, celles de montrer le sort des vivants de couleurs de peau différentes. Elle révèle la structure de la nature humaine confrontée à la société contemporaine. Elle raconte les saisons de l'existence. Elle fait voir la liberté de ceux qui se soustraient à la société. Je m'interroge : peut-on vivre en dehors de la société ?
Zadie Smith travaille sur la lenteur, ce que l'on a perdu à vivre trop vite. Elle pointe son doigt vers la lune dans le ciel. J'aimerais bien goûter à mon autre vie et y essayer différentes textures du silence. Zadie Smith me charme. Et je ferais le choix sans état d'âme de lire ces ouvrages plutôt que d'allumer « cette boîte à âneries ». Les nouvelles que j'ai préférées sont « Une sacré semaine » : c'est l'histoire d'un homme séparé de sa femme. Ses amis – mais est-ce vraiment des amis – se moque de son amour toujours aussi vivace pour sa femme. « Déconstruire l'affaire Kelso Cochrane » où il est question d'amour entre deux êtres qui ne se marieront jamais car lui sera victime de lynchage. Et « Pour le roi » qui se déroule à Paris.
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