Beverley attrape Lane par le bras, assez violemment pour lui laisser un bleu.
- Tu ne vas pas faire de bêtise, hein, Michael ?
Il ne dit rien et libère son bras.
- Putain. Mike, mais regarde-le, ce pays ! Il y a plus de meurtres en un jour que dans une zone de guerre, les femmes de ministres font du trafic de coke et tous les flics marchent au backchich. Pourquoi on devrait se plier à des règles dépassées ?
- Tu essaies de justifier ce qu'on a fait en le transformant en une espèce d'action politique ?
- Je t'explique que le droit chemin n'existe plus, alors pourquoi essayer de le suivre, pour l'amour du Ciel ? lui lance-t-elle en le regardant dans les yeux. On ne peut plus faire marche arrière, Michael, tu saisis ?
Écoutez Louise, on n’est pas dans un gentil polar où le flic assemble toutes les pièces du puzzle, où tout finit bien, et où tout le monde est content. On est dans la vraie vie et, la plupart du temps, la vraie vie n'est pas juste, OK ?
La mort n'est -elle pas une simple erreur dans le support de stockage de données ? Peut être que les gens ne meurent pas tant que sont stockées suffisamment d'informations les concernant .