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Critique de BurjBabil


Chtulhu, la pierre angulaire de l'oeuvre de Lovecraft, le mythe du même nom et le jeu de rôle s'en inspirant . . . . Retour en enfance obligé pour les fans de « casus belli » et autres « advanced Dungeons and Dragons », de «Jeux Descartes» et du fameux dé à 20 faces . . .
Visuellement le dessin est plat et très stylisé avec une palette de couleurs éclatantes. Les contrastes sont marquants : bleu sombre et rose, vert pâle et magenta... Les planches souffrent parfois d'un problème d'enchaînements qui plongent le lecteur dans une difficulté de compréhension. En plus, il reste des coquilles orthographiques, c'est bête.
C'est donc de l'univers des rôlistes que s'inspire cette BD.
On suit un groupe d'ados dont certains pratiquent cette activité dans des endroits particuliers : cimetière par exemple. On voit donc dès le début que les scénaristes s'inspirent plus d'un fait divers abondamment commenté par des journalistes ignorants il y a fort longtemps que d'une expérience personnelle.
En fin d'ouvrage, il y a une explication de la fabrication de l'ouvrage et c'est en la lisant que j'ai compris ce qui clochait . . . Car c'est un peu le souci de cette BD : à vouloir trop en faire, mélanger les sources d'inspiration, on plonge le lecteur dans un état ressemblant à celui des héros de l'histoire qui confondent jeu et réalité. le lecteur, même averti, même Lovecraftien, est un peu déboussolé. . . Alors les autres j'imagine...
Et puis surtout, il y a des choses qui passent difficilement : quand page 39, le personnage principal sort une boite de ADetD et que l'on en parle comme un « wargame », on sursaute tellement la confusion est énorme pour quelqu'un qui prétend connaître le sujet. Ces deux choses n'ont en commun que d'être apparues en France au même moment, dans le même genre de milieu. Mais ils n'ont strictement rien à voir !
En plus, laisser entendre assez systématiquement que le JdR est une immersion quasi mystique est une autre preuve (après le cimetière) d'une maîtrise très insuffisante du sujet.
Et comme si cela ne suffisait pas, on y ajoute le jeu vidéo qui n'a strictement rien à voir avec les deux premiers. Et un druide . . . Et un ...
Bref, un gloubi boulga (2eme référence Babeliesque) qui ne m'a pas convaincu alors que je représente le public cible (Ex DM) même si l'histoire se laisse lire.
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