Quand je l'ai lu, je n'ai pas trouvé que c'était le meilleur de la série. Sans doute le côté absurde et désespéré qui commençait un peu à me taper sur les nerfs (à moi aussi, ça arrive). Et pourtant, à bien y réfléchir, c'est un des tomes les plus intéressants de la série. Tout d'abord les références, puis l'imagination de l'auteur, parfois débridée, et aussi l'excellent travail de
Rose-Marie Vassallo à la traduction, extrêmement délicate.
Mais surtout la transformation des schémas narratifs : le tournant pris dans le tome 5 se confirme enfin dans celui-ci. Les tuteurs s'effacent et à présent il n'y en a plus réellement (c'est d'ailleurs le dernier tome où il en sera question) ; la quête de VdC prend de l'ampleur ; la famille de l'auteur apparaît une première fois ; enfin, les orphelins vont finir par abandonner définitivement leurs tuteurs pour se lancer à la poursuite du comte Olaf et ses sombres secrets. On entre dans l'action, le vif du sujet. Et ça valait bien le coup de nous avoir fait attendre si longtemps.
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