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Critique de Seijoliver


La vieille femme au coeur de ce récit ne quitte son lit d'hôpital, où atteinte d'un cancer elle attend sereinement la mort, que pour des envolées imaginaires, dans ses souvenirs ou des rêves : « pourtant, tout en dormant je me déplace ici et là ». Elle perd peu à peu la notion du temps : « je crois reconnaître le voix du docteur Yoneda. Mais j'ai tellement sommeil que je ne peux pas ouvrir les yeux et ne peux donc vérifier où je me trouve. Si je suis dans le minibus, il s'agit d'un souvenir, ça, je le comprends ». Elle est entourée de ses enfants (sa fille et son mari – un moine - ; son fils) dialoguant avec eux sur la mort, l'après, sans être apeurée par l'échéance.
Ce brouillage temporel est bien maîtrisé par l'auteur qui me semble-t-il ne cherche nullement à nous égarer ( il n'y a pas de prétention formaliste, au contraire). Il est sans aucun doute important de préciser que Genyû Sôkyu est par ailleurs un moine bouddhiste et qu'il aborde très sereinement l'expérience de la mort.
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