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Critique de irisrivaldi
L'histoire : Léna Meyers est une sapiens (comprenez un être aux capacités physiques et psychiques hors normes) qui mène une vie monotone. Un événement va briser sa routine le jour où elle est appelée sur la scène du parjure (comprenez suicide) de sa meilleure amie, Reesha Machado, journaliste au média L'Insoumis et fille d'un des créateurs du Mirial (comprenez découverte révolutionnaire qui permet d'accéder à l'éternité). Certaine que Reesha n'avait aucune raison de s'ôter la vie, Léna va donc enquêter. Ce qu'elle va découvrir va tout remettre en question : de sa propre existence jusqu'aux fondements mêmes de Dioscuri (comprenez groupement d'individus évoluant dans une société de contrôle). Combien de piliers de sa vie devront-ils être bousculés avant que Léna n'obtienne des réponses ?
Impressions avant lecture : ce roman faisait partie de ma sélection dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2022 dans la catégorie « Imaginaire ». J'avais en effet été séduite par une couverture minimaliste ayant l'avantage de faire retenir l'essentiel en évitant de trop s'attarder sur le superflu. de plus, les teintes sombres laissaient présager une atmosphère un tantinet « claustrophobique ». le résumé donnait également pas mal d'informations et tant mieux d'ailleurs, car la résolution de l'énigme s'annonçait plutôt ardue ! Par ailleurs, à en juger par la question à plusieurs tiroirs (comprenez piliers de la vie de l'héroïne), l'intrigue promettait de tenir le lecteur en haleine assez longtemps.
Ressenti après lecture : Comme dans toute dystopie qui se respecte, ce livre réunit des valeurs sûres qui donnent un éclairage sur les dérèglements du monde. Cela afin d'éveiller les consciences sur le futur de l'humanité. Ici, on s'interroge sur les inégalités face aux avancées de la science, qui ne bénéficient qu'à ceux dont la providence aura le mieux garni le portefeuille ou à qui Mère Nature aura distribué les meilleurs gènes. On évoque aussi le sentiment d'infinitude et les angoisses qu'il suscite. Que faire de son éternité une fois assouvi ce fantasme immémorial ? Et quid de la persistance des éternels maux sociaux que sont la précarité, la pauvreté et la discrimination ?
Au final, malgré une promesse d'éternité, le lecteur ne trouvera pas le temps long, tant il est ballotté de découvertes en découvertes et de rebondissements en rebondissements. Petit bémol toutefois, ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans tous ces programmes secrets, ces luttes de pouvoirs aux enjeux cruciaux avec, pour couronner le tout, des espions sous couverture en missions spéciales aux noms pas du tout évidents à mémoriser. Il faut aussi un temps d'adaptation pour se familiariser au langage de ce récit, où est employée une sorte de novlangue chère à ce bon vieux George Orwell (à qui il est d'ailleurs rendu hommage...). de plus, tant de sujets passionnants sont abordés que ce fut parfois difficile de rester en empathie avec l'héroïne. En effet, par moments, je me suis sentie complètement perdue dans cet univers complexe où Léna tente d'étancher sa soif de vérité en raccrochant moult « wagons ». Malgré ce sentiment de largage total, qui reste somme toute très subjectif, Mirial n'en demeure pas moins un bon roman d'anticipation à l'atmosphère marquante.
Lien : http://scambiculturali.over-..
Impressions avant lecture : ce roman faisait partie de ma sélection dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2022 dans la catégorie « Imaginaire ». J'avais en effet été séduite par une couverture minimaliste ayant l'avantage de faire retenir l'essentiel en évitant de trop s'attarder sur le superflu. de plus, les teintes sombres laissaient présager une atmosphère un tantinet « claustrophobique ». le résumé donnait également pas mal d'informations et tant mieux d'ailleurs, car la résolution de l'énigme s'annonçait plutôt ardue ! Par ailleurs, à en juger par la question à plusieurs tiroirs (comprenez piliers de la vie de l'héroïne), l'intrigue promettait de tenir le lecteur en haleine assez longtemps.
Ressenti après lecture : Comme dans toute dystopie qui se respecte, ce livre réunit des valeurs sûres qui donnent un éclairage sur les dérèglements du monde. Cela afin d'éveiller les consciences sur le futur de l'humanité. Ici, on s'interroge sur les inégalités face aux avancées de la science, qui ne bénéficient qu'à ceux dont la providence aura le mieux garni le portefeuille ou à qui Mère Nature aura distribué les meilleurs gènes. On évoque aussi le sentiment d'infinitude et les angoisses qu'il suscite. Que faire de son éternité une fois assouvi ce fantasme immémorial ? Et quid de la persistance des éternels maux sociaux que sont la précarité, la pauvreté et la discrimination ?
Au final, malgré une promesse d'éternité, le lecteur ne trouvera pas le temps long, tant il est ballotté de découvertes en découvertes et de rebondissements en rebondissements. Petit bémol toutefois, ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver dans tous ces programmes secrets, ces luttes de pouvoirs aux enjeux cruciaux avec, pour couronner le tout, des espions sous couverture en missions spéciales aux noms pas du tout évidents à mémoriser. Il faut aussi un temps d'adaptation pour se familiariser au langage de ce récit, où est employée une sorte de novlangue chère à ce bon vieux George Orwell (à qui il est d'ailleurs rendu hommage...). de plus, tant de sujets passionnants sont abordés que ce fut parfois difficile de rester en empathie avec l'héroïne. En effet, par moments, je me suis sentie complètement perdue dans cet univers complexe où Léna tente d'étancher sa soif de vérité en raccrochant moult « wagons ». Malgré ce sentiment de largage total, qui reste somme toute très subjectif, Mirial n'en demeure pas moins un bon roman d'anticipation à l'atmosphère marquante.
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