Il y a des relations, des êtres, qui te marquent à jamais et personne ne pourra jamais les remplacer. Il faut faire son deuil de ça aussi. Du fait qu’on ne retrouvera plus jamais quelqu’un qui nous fera ressentir ça.
Nous vivons dans un monde où l’anonymat et la vie privée ont plus en communs avec des vestiges antiques qu’avec des droits contemporains. Les gens parlent, les gens vivent et se souviennent. Les machines aussi. Mais contrairement à nous, elles, elles n’oublient pas.
Après tout, qu’est-ce que la folie ? Si ce n’est une façon atypique de se comporter en dehors des sentiers construits par la société ? Beaucoup me trouvent étrange, moi, je trouve les autres étranges.
Et c’est là, la triste réalité de notre espèce. Ce désolant et paradoxal mélange entre notre besoin viscéral et notre impuissante incapacité à vivre ensemble.
Une information seule, aussi disruptive soit-elle, n’est rien si elle n’est pas amenée de la bonne façon. Il faut savoir comment et quand la partager. Ça demande du talent, beaucoup de travail et d’excellents contacts.