Le type lui évoque un éphèbe de marbre antique, tellement magnifique qu'on n'ose pas le toucher. Christophe s'étonne qu'il parle et pense, comment peut-on être si beau et exister vraiment ?
Les gens en retard, ça m'agace. Ils volent mon temps.
Je finissais toujours par prendre "pistache-cassis-melon", assortiment qui faisait grincer mamie et avait le goût du regret des autres parfums.
Nous remplissons la nuit de nos soupirs. C'est long une nuit d'été, c'est velouté un ciel de juillet, il y reste toujours des éclats de soleil.
Les enfants ne connaissent pas la nostalgie des possibles.
Il est amoureux.
Il avait oublié que cela pouvait faire souffrir, combien on peut se sentir vulnérable, et aimer cette vulnérabilité, se sentir délicieusement consumé et métamorphosé par l'embrasement.
Il éprouve combien les mots sont de mauvaises foi et ne servent qu'à masquer le langage du corps.
Il est amoureux.
Il avait oublié que cela pouvait faire souffrir, combien on peut se sentir vulnérable, et aimer cette vulnérabilité, se sentir délicieusement consumé et métamorphosé par l'embrasement.
« Christophe voudrait ne plus fermer les yeux. Une main glisse sur un torse et le sculpte. Cheveux courts, musculature de salle, peau imberbe et huilée. Christophe ne respire plus. Fesses et cuisses moulées dans des pantalons de satin, gestes précis, muscles saillants, ils ne forment qu’un seul corps en désir de lui-même. Un seul corps tendu dans l’instant et la lumière. Une seule onde de mouvement et de musique. Une masturbation excentrique et géante, personnellement adressée à Christophe qui suffoque de dégoût et d’excitation. Sa poitrine va exploser, ses yeux lui piquent. »