Mon frère est un super-héros

Si vous trouvez ce titre original, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Ouvez la première page du livre, lisez la première ligne et... Mon frère est un super-héros. Ça aurait pu tomber sur moi sauf que j'ai eu envie de faire pipi. Quelle étrange entrée en matière ! Cette ouverture donne au moins le ton concernant l'histoire qui va suivre.

Luke a un frère, Zack, qui va attirer l'attention de Zorbon le Décideur, un espèce d'extraterrestre mystérieux, qui lui donnera des pouvoirs magiques. Grâce à ces pouvoirs, Zack est censé arrêter Némésis et sauver deux mondes. Pour Luck, grand amateur de bande-dessinées, Zorbon s'est purement et simplement trompé de cible pour attribuer ces super pouvoirs. Passé cette déception, c'est avec fascination qu'il va découvrir les nombreuses choses qu'est capable de faire son frère. Mais la rêverie va rapidement s'arrêter lorsqu'une énorme météorite va se proflier à l'horizon, annonçant la destruction imminente de la planète. Zack est le seul à pouvoir sauver l'humanité toute entière. C'était sans compter sur un obstacle de taille...

Je ne vais pas vous cacher que j'étais assez sceptique avant de débuter ma lecture de ce roman. En effet, le résumé avait l'air amusant, mais pas forcément très adapté à une adulte comme moi. Eh bien je me suis lourdement trompée. Mon frère est un super-héros c'est un divertissement garanti, de l'humour à toutes les pages et une légèreté très appréciée.

Dans la narration même de l'histoire, David Solomons incorpore une petite spécificité à son récit, en mélangeant les personnages principaux. Luck est le narrateur, la figure même du roman, c'est lui qui peuple l'entièreté des dialogues ; alors que Zack mène l'action et constitue le pilier du livre. le super-héros aurait dû être le protagoniste principal ; or, il n'en ait rien. J'avoue avoir un faible pour Luck, qui a sût me séduire de par sa naïveté toute enfantine, sa curiosité naturelle et sa passion pour les super-héros. Zack, lui, ne constitue qu'un corps, un masque de super-héros presque privé de parole, alors qu'il est quand même le centre de l'ouvrage. L'auteur aurait pu développer un petit peu ce personnage.

S'inspirant des très célèbres films Spider Man ou Bat Man, ou encore de nombreux dessins animés, David Solomons met en scène un super-héros humain (doté d'une cape, d'un masque et de supers-pouvoirs) devant à tout prix sauver le monde. Bien évidemment, il n'y a jamais de super-héros sans super-méchants. Sans vouloir vous révéler une partie essentielle de l'intrigue, vous verrez apparaître un super-méchant type, voulant déjouer les plans de Zack.
Des aspects imaginaires qui se mélangent parfaitement avec le monde réel dans lequel est racontée l'histoire.

Je vous conseille vraiment ce livre, qui se lit à une allure folle. Petits et plus grands devraient l'apprécier et rigoler, aux côtés de Luck, un fan de bande-dessinées et son frère Zack qui est aussi un tout nouveau super-héros nommé StarMec.
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Voici un livre qui a fait un passage éclair dans mes mains pour atterrir dans celles de mon fils de 8 ans. Il est occupé à lire le roman et visiblement, ça lui plaît !

Moi, perso, j'ai bien aimé aussi même si les super héros, ça n'est pas vraiment un sujet qui me passionne. Mais, ce livre étant bien écrit, on se laisse prendre par l'histoire de Zach, Luke et leurs copains qui sont chargé de sauver l'univers !

Une histoire fraîche, jeune, dynamique qui plaira certainement plus aux plus jeunes qu'aux moins jeunes, je pense.

Je remercie Babelio Masse Critiques ainsi que les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir offert ce livre.

J'ai passé un très chouette moment avec ce roman ! Merci Masse Critique !

J'adore les super-héros (que ce soit du coté des films, des comics ou des séries) donc je pense que ce roman était fait pour moi. David Solomons ne manque pas de faire des références aux super-héros que nous connaissons, vu que Luke, le personnage principal est accro aux comics. le gros point fort du livre, c'est l'humour. On se marre presque à toutes les pages, et c'est surtout dû à la plume de l'auteur et aux personnages secondaires. L'originalité du livre, c'est de voir que le super-héros n'est pas le personnage principal, c'est très agréable de voir les scènes d'action à travers les yeux d'un jeune garçon tout à fait « normal ».

Au delà de cette originalité, l'histoire se déroule de manière plutôt traditionnelle. Un super-héros, un super méchant et plein de péripéties…. Mais c'est une belle entrée en matière pour les plus jeunes. de plus, l'auteur y apporte un côté rigolo…qui en est presque parodique. Dans un second temps, l'auteur fait également passer des jolis messages de courage, d'entraide et de loyauté.

La fin annonce une suite, et je découvrirai avec plaisir la suite des aventures de Luke et de notre héros Star Mec ! A découvrir, pour petits et grands.
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Luke Parker est un passionné de bandes dessinées et plus spécialement celles sur les super-héros. Alors, quand il s'aperçoit que c'est son frère aîné (qui préfère les devoirs aux bandes dessinées), Zack, qui reçoit des super-pouvoirs, on peut comprendre qu'il soit jaloux. Avec patience, il va essayer de montrer la voie super-héroïque à son frère. Une mission délicate alors que « Némesis est en route » (dixit Zorbon le Décideur).

Premier roman de David Solomons, Mon Frère est un Super-Héros adopte un ton original alors que l'histoire oscille entre hommage et parodie. Pour les lecteurs les plus âgés (le roman est à lire à partir de 9 ans), on pourra rapprocher le récit de Ralph Super-Héros (The Greatest American Hero). Cette série, créée par Stephen J. Cannell, raconte comme un enseignant de Los Angeles devient un super-héros. Des extra-terrestres lui offrent le costume, mais Ralph perd le mode d'emploi.
Ici, pas de mode d'emploi, mais à la place, le petit-frère de Zack, Luke, narrateur de l'histoire. A la différence de nombreux mentors, voire des passionnés de pop-culture, Luke est obsédé par le genre. Il ne voit le monde qu'à travers le prisme et la différence entre monde-réel et fictif est très mince. La bonne idée est de le raconter sur le ton de l'humour. Il est montré comme un gentil garçon, enfermé dans son monde. Les clins d'oeils malicieux, promis par l'argumentaire de presse, sont plutôt énormes. L'auteur essaye de ratisser large entre comics de super-héros, films et séries. Si trop de références tue la référence, on appréciera l'effort. On pourra toutefois se demander comment un frère qui cite (à 11 ans) des titres aussi adultes Watchmen, Dark Knight Returns ou Sandman peut être aussi peu réfléchi ?
Il va être difficile de chroniquer la suite sans révéler quelque chose. On va contourner la difficulté. Alors qu'on s'attend aux clichés sur les super-héros (cape, collant, masque, etc.), les super-méchants (repaire secret, rire sardonique, plan machiavélique, etc), David Solomon importe tout cela dans son roman, mais il le tourne à sa façon. le résultat est original. Son personnage maléfique est aussi méchant que ridicule, tenant tête haute au personnage de super-héros.
Les deux autres aspects qui sont racontés ici sont la lutte fraternelle et l'adolescence. Luke est encore un enfant et ne comprend pas les réactions de son frère envers leur voisine. A contrario, il ne comprend pas ses propres réactions envers la soeur de la voisine. Une soeur qui a les pieds sur terre, ne comprend rien aux super-héros mais essaye de découvrir l'identité de ce nouveau héros, avec l'aide de Luke…

L'aspect de la traduction est toujours délicat. Doit-on tout traduire littéralement ? Ici, la plupart des références sont respectées. Lorsque ce n'est pas le cas, le lecteur lambda ne se posera pas la question, mais le lecteur avisé, oui. La traductrice ignorait-elle les références citées ? C'est possible, mais à ma connaissance, des forums de traduction existent et certains traducteurs sont spécialisés sur la question super-héroïque. Une approximation qui est dommageable alors que le reste se lit tout seul.

Orienté jeunesse pour son ton, Mon Frère est un Super-Héros s'adresse à des lecteurs qui ont quelques références (ou ils ont un aîné qui peut leur expliquer). Au-delà de l'aspect super-héroïque, ce premier roman critique, de façon humoristique la différence monde réel/monde imaginaire et aborde l'âge de l'adolescence. Un mélange original qui plaira aux plus jeunes comme aux plus âgés.
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Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas réussi à être emballée par l'histoire.
J'ai trouvé que c'était original mais que ça mettait un peu trop de temps à rentrer dans l'action et du coup je suis passée à autre chose...

C'est l'histoire de deux frères qui n'ont pas le même âge. le plus grand nommé Zack, quatorze ans, est un «grand travailleur» de mathématiques. le plus petit nommé Luck, onze ans, est un grand lecteur de BD. Il vivent tous les deux avec leurs parents, dans un quartier tranquille de Londres.
Un soir, Zack et Luck sont dans leur cabane perchée sur les arbres chacun de leur côté. Zack fait des équations, Luck lit un vieux numéro de Teen Titans : les jeunes Titans , à l'aide d'une lampe de poche. C'est alors que Luck a envie de faire pipi, il ne peut pas se retenir et descend de l'échelle. Un événement imprévu arrive...
Luck raconte l'histoire dont son frère et lui sont les personnages principaux. Il y a beaucoup d'action. le temps utilisé dans ce récit est le présent et permet de donner un rythme rapide. L'écriture est en script style «arial» et se lit facilement.
J'ai bien aimé ce livre. Je le recommanderais pour les grands lecteurs adolescents. En le lisant, je me suis sentie heureuse.

Auxanne