Les péripéties d'Anton essayant de cacher à ses parents les visites de son étrange ami sont très sympathiques, de même que le flirt entre Anna et Anton. Celle-ci a bien du mal à se rendre présentable avec des habits vieux d'un siècle, des cheveux qu'elle n'a pas peignés depuis 75 ans et un parfum à base d'oignon et de morilles puantes !
La « chose » sur la fenêtre semblait prendre un malin plaisir à voir Anton, plus mort que vif, trembler de terreur. La bouche immense grimaça un sourire atroce, découvrant des dents pointues, proéminentes.
« Un vampire ! hurla Anton.
— Oui, un vampire ! » répondit une voix caverneuse.
Puis le vampire sauta dans la chambre et courut se poster devant la porte.
« Ne me touche pas ! » cria Anton.
Il heurta le paquet de caramels sur la table de nuit ; les bonbons tombèrent sur la moquette. Le vampire éclata de rire ; on eût dit le tonnerre. Puis, d'une voix adoucie, il murmura :
« Tiens, des caramels ! Chic alors ! »