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Critique de Malaura


Parce qu'ils font toutes les nuits le même cauchemar qui les terrorise, un professeur de littérature au chômage et une mystérieuse clandestine hongroise se retrouvent plongés dans une histoire fantastique des plus terrifiantes.
Assistés d'un vieux médecin, ils découvrent l'existence d'une secte millénaire de sorcières qui utilisent la poésie pour assouvir leur soif de destruction.
Projetés dans une réalité qui les dépasse ils devront faire face à la cruauté inouïe des "13 Dames" du Verbe…

Une oeuvre singulière et fantasque, pleine d'une imagination débridée et fantaisiste.
On se laisse pleinement envoûter par ce suspense fantastique où la poésie devient arme de torture et de destruction, où le pouvoir des mots est synonyme de barbarie cruelle et raffinée, où la réalité se désagrège sous les vers de Shakespeare ou de Keats.
Le psychiatre espagnol José Carlos Somoza, à qui l'on doit l'étourdissante « Caverne des idées », excelle dans la construction des univers troubles, déformés, surréalistes, un peu comme si l'on naviguait, ébahi, dans une toile de Dali, avec cette impression de réalité altérée, truquée, modifiée par l'emploi d'un fantastique échevelé qui vient fausser la donne d'un réel terne et immobile.
Porté par une écriture fluide et colorée, un style imagé très visuel, un sens du rythme effréné, « La Dame n°13 » est un roman pour le moins original qui tient totalement en haleine.
Aussi, l'on ne saurait trop reprendre à son compte ces quelques vers de Dante pour avertir le lecteur : « Vous y entrez ici, laissez toute espérance »…
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