Bonne idée en 1905 de donner la parole à un chat qui observe les humains et a lui-même, de son côté, des considérations au moins aussi élaborées qu'eux sur la vie, la philosophie, le progrès...
L'ouvrage est truffé de références issues de la culture sino-japonaise, mais aussi, et tout autant, tirées de la culture occidentale. L'auteur les connaissait bien toutes les deux et a quelque peu tendance à le montrer.
Il est notamment influencé par le Tristram Shandy de
Laurence Sterne, mais ans parvenir, comme ce dernier, à distiller de l'humour tout au long de l'ouvrage.
Le livre est tout de même très long, et le lecteur peut être lassé des balivernes présentes en abondance, et en toute connaissance de cause de la part de l'auteur, ce qui est très regrettable. On y trouve cependant des considérations assez profondes sur le progrès, la société, la civilisation, l'amour.
Une curiosité à recommander aux amateurs motivés de littérature japonaise.
Traduction
Jean CholleyCommenter  J’apprécie         40