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Critique de MaggyM


Quelle claque mes aïeux !
La perversité de Frédéric Soulier renvoie Karine Giebel au rang de romancière pour midinettes. Quand le 4e de couverture avertit en grande police que ce roman est réservé à un public averti et consentant, la mise en garde n'est vraiment pas usurpée. L'auteur nous plonge dans l'horreur absolue, plus loin encore que ce que l'on peut imaginer, au-delà parfois de ce qu'on devrait pouvoir tolérer. Avec la chambre de lactation, on dépasse le sadisme, c'est dire...

Le roman débute assez simplement, un pauvre type, genre racaille, vidangeur de fosses septiques, décide de cambrioler avec un de ses potes la demeure d'une riche cliente, perdue au milieu de nulle part. Sauf que la riche cliente ne va pas se laisser faire et que sa folie va faire de la vie de nos voleurs un enfer, pendant longtemps, très longtemps...

Si à l'entame de la lecture on peut craindre de tomber assez vite dans la vulgarité, la suite nous prouve qu'il n'en est rien. Frédéric Soulier use même régulièrement d'un vocabulaire très riche pour décrire l'innommable.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler ceux qui auraient le courage, les tripes, la folie... de lire ce roman; court mais ô combien dense, dérangeant, nauséeux... qui fait qu'on ne sait pas le lire d'une traite car il faut parfois qu'on respire, qu'on remette nos neurones en place, qu'on vérifie que le soleil brille toujours dehors.

Il nous avait avertis, cette lecture est strictement réservée à des adultes TRES TRES TRES avertis et TRES TRES TRES consentants.
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