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EAN : 9781980579526
130 pages
Auto édition (17/03/2018)
3.72/5   200 notes
Résumé :
AVERTISSEMENT : Cette novella est destinée à un public très averti et à des adultes consentants.

Luigi Rémaux et Martial Zantiva sont deux jeunes hommes qui arrondissent leurs fins de mois en commettant des cambriolages dans leur région. Quand Luigi, technicien en hydrocurage, intervient chez une riche notable qui vit seule dans un manoir isolé, au milieu d'un domaine de plusieurs hectares, il croit avoir trouvé la victime idéale. Mais la rapine ne va... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 200 notes
Avez-vous quelques difficultés pour perdre du poids ?
Souhaitez-vous lire quelque chose qui vous aide à ne pas grignoter entre les repas ?
CE LIVRE EST POUR VOUS !
Séquestration, amputation, ondinisme, onanisme, scatophilie, cannibalisme, lactation érotique, viol, sadisme, pornographie, meurtre, collection de foetus, cocktail de tous les fluides corporelles existants, humilitation et autres festivités de déviance sexuelle, même des trucs je ne sais même pas comment cela s'appelle, comme le plaisir de recevoir du vomis dans la bouche (apparemment ça existe). Tout cet assortiment douteux d'immondices paraphiliques, vous permettra d'avoir du dégout. le dégout ? le bon compagnon de régimes…

Mais…
Mais !!!
Outre le fait que ce roman pullule de situations plus que détestables et insupportables, nous avons coeur de savoir comment le protagoniste va se sortir de cet Enfer… Preuve que cela est très bien écrit.

Et la morale de l'histoire : ne cambriolez pas.
Ne cambriolez pas, vous ne connaissez pas les occupants… Et si vous avez affaire à un psychopathe, personne ne sait où vous êtes…
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Attention chaud devant! Ou l'arroseur arrosé.
*
Oh la la, ce que je vais vous raconter là, ne doit pas sortir d'ici. En aucun cas!
Ce n'est pas un secret, pas une formule magique. Non, non, rien de ça.
PIRE ! C'est un roman sale, glauque et trash! (dans le bon sens du terme, toutefois!).
Cet auteur-là, Frédéric Soulier, il a tapé fort, très fort.
Comme d'habitude, quand je vous conseille une lecture, j'utilise les termes "fortement", "chaudement", "allez-y sans hésiter"... Mais là, je ne peux rien vous dire si je ne connais pas votre seuil d'écoeurement ou de tolérance :)
Attention vomito en préparation :)
En 4ème de couv', on vous prévient déjà que ce roman noir est destiné à un public très averti et pour adultes consentants. Je confirme!
*
L'auteur nous entraîne dans l'horreur de la psyché humaine, de ce qu'elle a de plus vil. Et pourtant, le début paraît d'une banalité confondante. Ca démarre pépère avec l'histoire d'un jeune homme, cureur-vidangeur de fosses septiques. Il rend visite à une cliente et décide de la cambrioler. Avec son meilleur ami.
Jusque là, tout va bien. Un polar classique qui fleure bon une intrigue à la française.
Mais les choses se compliquent toutefois dès l'entrée dans la cuisine de la dame.
Allez, je vous la fais courte. N'est pas la victime que l'on croit. Point.
*
Tout est dans l'ambiance. Elle est glauque, gore, trash . Bref, vous l'aurez compris, l'auteur ne fait pas dans la dentelle et les cui-cui.
Ca passe ou ça casse en fait. C'est vraiment une histoire sordide (et tout, et tout..), crédible dans les thèmes abordés par exemple dans les déviances sexuelles (oui oui cela existe!). C'est écrit d'une telle façon que l'attention est complètement magnétique (impossible de lâcher, totalement accro à la narration, curieuse de connaître le dénouement).
Un récit assez court, bien dosé avec tout de même une propension à accumuler ces fameuses déviances (mais cela sert l'histoire, hein!).
*
Mon conseil:
Il faut avoir le coeur bien accroché, être prévenu et surtout ne pas avoir de préjugés.
*
Un thriller maîtrisé de bout en bout. Quelle originalité dans le monde touffu des polars.
*
Lu dans le #Cold winter challenge, menu Stalactites ensanglantées
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Drôle de bouquin.

Difficile à noter d'ailleurs.

Thriller que j'ai eu du mal à lâcher tellement je voulais savoir si le malheureux héros de l'histoire allait s'en tirer. La chambre de lactation m'a tenue en haleine.

C'est un bon point.

Au niveau du pitch, ça démarre doucement. Luigi Rémaux, technicien en hydrocurage (il vide les fosses septiques) pense avoir déniché le coup du siècle chez une riche propriétaire. Il propose donc à son meilleur ami de cambrioler Guillemette Dorléans quelque temps plus tard.

Sauf que rien ne se passe comme prévu. Guillemette va leur donner une sacrée leçon. Il faut dire que la bonne femme apprécie les déviances sexuelles assez particulières et ne se prive pas de leur raconter sa petite vie de dérangée.

Je trouve que dans ce thriller, on bascule dans le gore plus que dans le trash (en dehors de deux ou trois scènes). Et j'ai vraiment plus de mal avec le gore.

Luigi était un personnage pas très sympa au départ mais on en peut s'empêcher d'avoir pitié de lui et de l'accompagner jusqu'au bout.

Les dialogues sont hard et vulgaires mais paradoxalement le récit est ponctué de mots savants.
Un petit tour sur wikipédia vous en dira davantage sur les joyeusetés proposées par Guillemette: urophilie, clystérophilie, émétophilie (le pire)...

bien cracra tout ça.

Je suis d'avis de faire lire ce bouquin à tous ceux qui sont arrêtés pour cambriolage pour leur faire passer l'envie de recommencer !
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Ne vous attendez pas à lire un thriller tout gentil ! Non !

Avec la chambre de lactation, l'auteur nous entraîne dans ce qu'il y a de plus sordide chez l'être humain... Enfin chez la femme... Eh bien, oui ! Pour une fois, que c'est une femme qui se trouve au cœur de l'intrigue, enfin surtout au cœur d'un thriller-horrifique et que c'est la femme qui est le monstre... C'est assez original, déstabilisant, pour le souligner !

En même temps, quand deux p'tits cons décident de cambrioler une brave dame... Ils ne méritent que ça... Même si au départ, c'est exactement la réflexion qu'on se fait, on va vite déchanter... Et même parfois, on va les plaindre... Juste un peu...

On est dans un huis clos où certaines scènes sont à la limite du tolérable, mais d'autres m'ont faites rire ! Je dois avoir un côté sadique quelque part...

Un huis clos où l'horreur est poussée à son paroxysme. Des descriptions ignobles, dégoutantes, parfois à vomir, mais je me suis laissée emportée par cette plume visuelle, ciselée d'une rare qualité littéraire ! Oui, ce n'est pas parce que l'auteur livre un thriller-horrifique qu'il tombe dans un langage facile. C'est de la littérature ma bonne-dame ! Une plume d'une qualité irréprochable, parsemée de mots familiers, utilisés par nos deux p'tits cons... Mais une plume recherchée avec un langage soutenu.


Une personne peut en cacher une autre... Et c'est bien ce que l'auteur met en exergue... Avec un postulat de départ assez classique, il va balayer les travers de l'être humain et le lecteur devient un spectateur qui va aussi bien se réjouir, que s'offusquer... J'ai adoré cette folie qui monte crescendo, sans temps morts où l'auteur adapte le rythme de sa plume au rythme de cette violence.

Bien sûr, c'est crasseux, immonde, mais on n'est pas dans le monde des bisounours... La réalité est sous-jacente et c'est tout l'art de la plume de l'auteur de rendre palpable cette réalité qui se cache sous les plus beaux atours... La bête qui sommeille en chacun de nous, mais que certaines personnes laissent s'exprimer...

Dès le départ, vous êtes prévenus : « Cette novella est destinée à un public très averti et à des adultes consentants »... Donc, n'y allez pas si votre cœur n'est pas bien accroché, car l'auteur va vous remuer les tripes dans tous les sens du terme. On est au bord de l'abject et toutes les horreurs sont concentrées en ces quelques pages.

Il y a un peu de "Misery" dans ce livre, mais en beaucoup plus glauque, avec des scènes crues où tous les travers de l’être humain semblent s’être déversés.


C'est pervers à souhait, parsemé d'une rare violence, avec un zeste de gore. Le tout vous filera des envies de vomir ou parfois des envies de meurtres, mais surtout une envie de connaître le fin mot de cette histoire. Préparez votre sceau à vomi... Ou alors ne mangez rien, ni avant, ni après... Préparez-vous à sauter dans le vide, dans une lente descente aux enfers.

Enfin et surtout, préparez-vous à détester ce livre que vous allez adorer.

J'ai tour à tour détesté, adoré ! J'ai adoré détesté... J'ai vécu un moment de pur bonheur dans l'horreur la plus totale, dans ce qu'il y a de plus abject. Et j'ai même parfois trouvé les situations cocasses pour en rire avant de me retrouver au bord de la nausée.

C'est tout l'art de l'auteur, il sait aussi bien malmener ses personnages que ses lecteurs, qu'il ne ménage pas et qui contrairement aux protagonistes, en redemandent...

C'est crade, c'est moche, mais tellement jouissif qu'on en veut encore ....

Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Trop morbide et glauque
Un roman d'horreur plus qu'un thriller je n'ai pas du tous accroché. Très mal écrit beaucoup trop de narrations avec des fautes de ponctuations. Dans ce roman seul le langage assez cru est supportable et quelques pointes d'humour noir. Une histoire beaucoup trop violente a la limite du supportable que je déconseille surtout au moins de 18 ans
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Servelet gambergeait. Il se targuait de lire à livre ouvert dans le cœur des gens, et celui de cette Guillemette Dorléans lui semblait aussi pourri qu'une jolie pomme habitée par un ver.
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Si la torture avait été un art, la veuve noire eût été son Léonard de Vinci.
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« Putain, mec ! Luigi ! Tu verrais la taille des godes de cette nana ! C'est pas possible de s'enfiler des trucs pareils ! C'est pas une chatte qu'elle doit avoir, c'est le gouffre de Padirac !
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— Comment ils s'appellent ?— Qui ça ?— Les clebs.— Pourquoi tu veux savoir comment ils s'appellent, Martial ? Tu veux les inviter à ton mariage ?— C'est pour établir une relation de confiance avec eux, mec.— Moi j'établis que dalle avec eux. Ils s'appellent... Fidel et Castro... Non... Havane et Cuba. Bon, il est l'or, monsignore. »
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Quelqu'un dans cette pièce priait, d'une maladroite, inutile et naïve manière – mais les prières n'étaient-elles pas toutes naïves et vouées à l'échec ? Des appels téléphoniques désespérés, sans personne au bout du fil ?
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