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Critique de Fransoaz


le suicide d'Alexandre, 50 ans, mathématicien génial et reconnu par ses pairs plonge sa femme, Jessica, et ses deux enfants dans un dédale de doutes et d'interrogations.
En partant d'une photo familiale falsifiée, Jessica va découvrir l'imposture d'Alexandre et remonter le fil du secret et de la double vie de son époux.
Jean-Guy Soumy nomme joliment les trois parties de son roman. La première est intitulée 'Les cailloux blancs' en référence aux indices semés par Alexandre et qui vont asseoir la quête de Jessica. Elle découvre avec stupéfaction, sur des petits bouts de papier, des vers de Armand Robin, poète méconnu auquel elle a consacrée une étude approfondie et qui ne semblait inspirer qu'indifférence chez son mari.
'La tentation du silence', est l'envie ambivalente de Jessica, soutenue par son fils aîné, d'étouffer l'affaire, de brûler leurs trouvailles pour ne pas souffrir l'opprobre devant la communauté mathématicienne à laquelle appartenait le père et de laquelle dépend aussi le fils.
La troisième partie, 'Il prenait dans ses mains les lapins apeurés' n'est pas celle du dénouement car le livre n'en possède pas mais celle des explications et de l'apaisement retrouvé. Elle est surtout ce moment où l'auteur avec une grande sensibilité, met en scène le second fils du couple, Lewis , jeune autiste, dans sa quête identitaire.
En début de lecture le silence est assez convenu et se présente comme une histoire ordinaire, une vie parallèle qui se dévoile sans vraies surprises. Mais l'auteur est habile et ferre le lecteur en distillant le secret d'Alexandre dans un goutte à goutte lent et méthodique de révélations surprenantes.
Une quête identitaire passionnante construite à la perfection par un professeur de mathématiques.
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