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Citations sur L'Égypte intérieure ou les dix plaies de l'âme (21)

Tout vibre et tout chante, en ce cosmos, une hymne étrange qui tisse l'harmonie de l'univers. La disharmonie vient de ce que l'Homme n'entre plus dans ce chant, il déchire l'univers et "chosifie" tout dans un réductionnisme meurtrier.
Lorsque chaque élément du monde est relié au Verbe qui le crée, il est vécu en tant que "symbole", étymologiquement "ce qui est lancé ensemble" et donc relié. Le "diable" sépare, squelettise chaque chose d'où la sève se retire ; il conduit à la mort. Il est cette peste.

En toute chose-Dabar (ndr : en hébreu) est le Verbe-Dabar qui, non reconnu, fait de cette chose la peste-Deber.
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La connaissance acquise par les études et les livres reste une dualité connaissant-connu ; elle exige un lourd travail et un grand effort de mémorisation, laquelle a son siège dans le cerveau ; elle peut aussi éclairer l'être, mais en partie seulement si elle n'amorce pas l'autre voie d'accès à la connaissance née, celle-ci, de l'intérieur.
Cette dernière est amour.
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Lorsque nous découvrons qu'extérieur et intérieur à l'Homme sont les deux pôles d'une même réalité, nous avons quelque chance de porter notre recherche des sources d'épreuves à l'intérieur de nous-mêmes, plutôt que d'en charger un malheureux "bouc émissaire" à l'extérieur.
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Les eaux changées en sang

Dans le sang est la présence divine : en lui l'Homme est respiré de Dieu. Verser le sang atteint donc à une inimaginable gravité.

Par cette plaie, le texte biblique signifie que la terre de servitude, celle des oppresseurs comme celles des opprimés, est abreuvée de ces sangs.

A l'extérieur, l'eau qui devient du sang est objectivation de ce qui se passe dans le cœur de l’Égyptien, l'homme inconscient, dont les énergies se répandent en conquêtes meurtrières.
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Aller vers soi, vers le noyau divin de notre être pour en libérer l'énergie, c'est prendre le chemin de la "terre promise" et vivre la grande aventure du peuple hébreu.
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« La première plaie : les eaux changées en sang »

Les lois ontologiques, le Logos, qui structurent le créé sont absolue. Que nous les connaissions ou non, elles jouent ; nous les appelons, dans ce dernier cas, « hasard », « chance » ou « pas de chance »… faute de les discerner. Celle qui préside au langage de cette première plaie peut s’énoncer ainsi :
Lorsque l’Homme ne saisit pas l’Épée (YHWH) qu’il est pour se construire en tant que « Verbe » (que sous une autre image on pourra appeler « Fils » ), inconsciemment il retourne l’Epée contre l’ « autre », celui qu’il est à l’intérieur de lui en premier chef ( mais son inconscience consiste en ce qu’il ne le sait pas) et tous les autres à l’extérieur de lui. L‘Épée est alors une arme qui tue et fait couler le sang ; elle peut être un verbe meurtrier – c’est alors un sang subtil qui se répand -, un sexe qui épuise, ou le poignard, le couteau, l’épée, le fusil, etc., qui tue.

L‘Homme inconscient, même s’il est « bon » dans les catégories morales de bien et de mal, tue ; par la parole ou le sexe, bavards incontrôlés, voire passionnalisés, cela nous est bien connu ; mais il est plus difficile de réaliser que, si nous ne tenons pas en main l’arme formelle, nous n’en sommes pas moins complices de ceux qui la saisissent : car l’Homme, en profondeur, est Un. La « bonne conscience» n’est pas de la « conscience ». La première reste prisonnière d‘une éthiqpe morale, la deuxième est le fruit d’un travail de transmutation intérieure dans l’acquisition d’un surcroît de vie.
Le titre d’un film .. « Nous sommes tous des assassins. »
Et si l’ eau de nos rivières est apparemment claire, en réalité elle charrie tout ce sang répandu. Notre chant nationaI exalte cette abomination :

« qu’un sang impur abreuve nos sillons ».
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P 111 – à la vérité, si notre relation à la terre, aux plantes aux animaux, à tous les éléments du cosmos n’est pas consciente de cette dimension, si nous n’écoutons chanter en chacun d’eux l’ange qui le porte et qui résonne dans un cœur à cœur avec notre cosmos intime, nous créons la peste.
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P 110 – J’ai déjà parlé de cette respiration frémissante de la Présence de « JE SUIS » qui embrasse toute chose créée, visible ou invisible pour nous, audible ou inaudible, selon les différentes longueurs d’onde de leur être, mais qui nous rend attentifs à sentir, entendre et voir le rire du moindre brin d’herbe derrière sa silencieuse façade. Tout vibre et tout chante, en ce cosmos, une hymne étrange qui tisse l'harmonie de l'univers. La disharmonie vient de ce que l'Homme n'entre plus dans ce chant, il déchire l'univers et "chosifie" tout dans un réductionnisme meurtrier. Lorsque chaque élément du monde est relié au Verbe qui le crée, il est vécu en tant que "symbole", étymologiquement "ce qui est lancé ensemble" et donc relié. Le "diable" sépare, squelettise chaque chose d'où la sève se retire ; il conduit à la mort. Il est cette peste.
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P 98 – on peut facilement comprendre que les eaux jouent sur deux plans : ou bien l’Homme, avec Noé, assume ses eaux intérieures, son inconscient, et, dans un travail de retournement, elles deviennent du sec, de la conscience. Ou bien, avec les hommes de violence, il n’assume pas son inconscient qui bientôt le submerge (la violence), et les eaux du déluge en sont l’objectivation extérieure. Car s’il ne voit pas l’horreur de sa violence, il est obligé de voir l’eau dans laquelle il se noie ! Cette objectivation a force de loi :
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P 72 - Le vrai mariage de l'Homme avec son cosmos intérieur (car il peut y avoir là aussi tant d'illusions) l'ouvre à la connaissance naturelle du cosmos extérieur puisqu'ils sont les deux pôles d'une même réalité dont le secret est au plus profond de l'intériorité, mais dont on peut très vite faire l'expérience. L'inverse : la connaissance du monde extérieur, si elle conduit parfois à celle du cosmos intérieur lorsque le cœur reste ouvert, est beaucoup plus souvent un chemin labyrinthique, sans issue, épuisant, voire mortel ! (…) il est cependant, je crois, une authentique troisième voie, celle de l’art et de tout travail manuel en tant qu’il se vit en rapport direct avec la matière qui travaillée, aimée, peut jouer comme la grenouille…
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