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Critique de 19chantal


Art Spiegelman a voulu faire une BD sur son père Vladek, sa vie en Pologne, ses souvenirs de guerre. Ils ne sont pas très proches et Art sait peu de choses sur la vie qu'ont eue ses parents avant la guerre. Vladek lui parle donc de sa rencontre avec Anja sa femme, de la naissance de Richieu son fils décédé, de son incorporation dans l'armée polonaise. Vladek est horriblement marqué par tout ce qu'il a vécu et est parfaitement insupportable à vivre. Son obsession de ne rien gaspiller, de garder son argent pour un avenir incertain le pousse à commettre des choses incompréhensibles pour son fils. Il lui raconte néanmoins ce qu'il a vécu, comment il s'en est sorti en étant à la fois prudent et volontaire avec une foi en l'avenir qui l'a sauvé. Il décrit la Shoah, des choses connues ou moins connues, avec le ton du père, son accent, ses tournures de phrase attendrissantes.
On comprend l'importance de l'entr'aide, de l'argent, la difficulté de prendre des décisions, d'anticiper les directives allemandes toujours plus restrictives, de croire les nouvelles impensables qu'ils commençaient à entendre.
Rien de nouveau pour moi mais le traitement en BD est à la fois plus descriptif et moins insoutenable. de même le fait d'avoir dessiné des animaux est plus supportable et n'empêche pas de faire oeuvre de mémoire. Ce qui est le but recherché. Les allers-retours entre le présent et le passé montrent bien les conséquences dans la vie des rescapés 40 ans plus tard.
A recommander aux jeunes générations.
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