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Critique de Epistolaire


Phrases sèches, dures, crues, Lize Spits dézingue. Cela passe ou ça retourne l'estomac.
Dans son village confiné, les bouchers (parents de Laurens) sont le pivot de commérages oppressants. Périmètre carré réduit qui fait des parents d'Eva des malsains, voire des pervers, alors que ce sont des malheureux alcooliques, et en cela inaptes dans leur relation à leurs enfants. Cela aurait pu tourner famille heureuse, c'est devenu maison en ruines et enfants en friche. Quant à Pim, fils de fermier, il est celui qui vole insouciamment l'enfance des autres, avec une dose de cruauté assez insupportable.
En soi, l'histoire n'est pas originale: un jeu de jeunes qui dérapent. La force de Lize Spits, c'est de l'ancrer dans un territoire précis, dans des famillles précises qui participent à l'intrigue. Les terres flamandes et la mentalité de certains de leur village n'est pas fort connue, même de belges francophones comme moi, ou des Hollandais, chez lesquels le roman a cartonné.
J'ai lu les trois-quart du roman d'une traite; après... Même si je reconnais que la fin du roman est bien imaginée, je dois être encore trop sous la coupe d'une autre compatriote écrivain - Jacqueline Harpman - qui ne lisait pas un roman avant de s'être assurée que "les bons étaient récompensés et les mauvais punis"....
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