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Critique de Verdorie


...euh, oui, .... Je reviens au monde réel et je me lance...
Pour le résumé, je vous invite à lire la critique d'Athouni...je ne saurai faire mieux.
En ce qui concerne mon avis personnel ; le style littéraire à forte évocation imaginative de Jacques Spitz ne peut en aucun cas laisser indifférent. Malgré cette écriture inventive je n'ai pas su "m'attacher" au personnage principal du peintre démissionnaire , Jean Poldonski, au moins, dans le premier tiers du livre....ses pensées sombres et suicidaires m'en empêchaient. Je me suis raisonnée...est-ce qu'on s'aime soi-même dans ces moments-là...instants de profonde lassitude et doutes sur la vie à poursuivre ? Dès lors, je dois admettre que Spitz sait parfaitement nous tenir le miroir de ces journées les plus ombreuses...
Mais, quand à son insu, Podolski se fait inoculer "le bacille de la causalité", la donne changé...de misérable individu qui méprise, il devient cobaye et le lecteur compatissant observe sa déchéance visuelle : un comble pour un peintre qui ne saura bientôt même plus peindre une "nature morte" puisque à travers ses yeux la mort va prendre une avance considérable sur la nature...

Difficile à définir le(s) sujet(s) de ce court roman : parabole de la mort, apagogie de la vie, voyage non dans le temps, mais vers le temps qui s'écoule..
J. Spitz est un auteur cynique, désabusé et classé dans les Surréalistes. Pour ma part, je dirai plutôt auteur de l'Absurde, qui ne cède pourtant jamais au grotesque, mais nous ouvre, comme à Podolski, une vision vertigineuse de l'autre versant de notre vie...

Et pour finir, un dernier mot caustique de Spitz : "la mort, c'est trop long, même à l'accéléré. Si dans cinq minutes je ne suis pas mort, je vais allumer une cigarette à l'aveuglette pour tuer le temps..."
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