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Vous lecteurs ! Vous qui lisez ce billet ! Pauvres petites âmes mortelles ! Surtout faites pénitence suffisante avant votre trépas sinon... Sinon qui sait ce qu'il pourrait advenir. Comme Jean Poldonski le narrateur de cet étonnant roman d'anticipation, vous pourriez être condamnés à voir l'inimaginable, vous pourriez être condamnés à ne plus jamais voir les nuages, les fleurs, les couleurs, la beauté et la jeunesse du monde qui vous entoure et n'avoir pour seul horizon que le crépuscule désolant et infini.

Jacques Spitz a écrit L'oeil du purgatoire en 1945, il a été réédité en 1972. Il est considéré comme l'un des plus grands classiques du roman d'anticipation. Verdict : brillant.

Une écriture audacieuse parfois même dérangeante, teintée d'humour noir, qui met en scène dans un Paris intemporel (l'auteur a choisi de ne pas dater les faits) Jean Poldonski, jeune peintre raté et égocentrique qui cultive, il faut bien le reconnaître, l'art de la misanthropie avec excellence. Blasé de la vie, suicidaire, la seule chose qui le retient sur terre c'est son génie (auquel il est bien le seul à croire) et les femmes (dont il n'a que peu de respect ceci-dit en passant).

Mais la vie peut parfois prendre un tournant inattendu. Une rencontre hasardeuse rue de Rivoli dans une boutique de cartes de visite avec Christian Dagerlöff, une espèce d'illuminé, de savant fou, qui officie comme laborantin à l'Institut Pasteur, va modifier irrémédiablement le cours de la misérable petite vie de notre narrateur Une rencontre qui va le mener tout droit dans les méandres du temps, de l'espace-temps plus précisément, par le biais d'un bacille que Dagerlöff en personne lui inocule à son insu dans les yeux, lui offrant ainsi la capacité de percevoir le "présent vieilli".

Ce qui n'est au départ qu'une vision anodine d'un présent vieilli va progressivement se transformer en une vision plus aboutie dans le temps mais aussi bien plus effrayante. Poldonski ne voit pas l'avenir, oh non, pire que ça, il voit la dégénérescence, le désordre, la destruction, les ruines, de tout objet, de toute matière, vivante, organique. Comment supporter cette vision chaotique et ce décalage qui apparaît entre ce qui est (dans le présent) et ce qu'il voit (dans le présent vieilli) ? Comment ne pas devenir fou ?

Imaginez une pomme, une belle Granny Smith, bien verte, toute lisse, toute brillante, si vous aviez la capacité de percevoir le présent vieilli, vous ne verriez que le trognon informe et insipide de cette pomme. Il en serait de même pour tout ce qui vous entoure. Comment pensez-vous que vous percevriez alors les hommes ? Je vous laisse le soin d'imaginer...

"L'oeil du purgatoire" c'est la misanthropie, c'est la solitude d'un homme condamné à voir ce que personne ne supporterait de voir. N'y aurait-il pas là comme une punition ou un châtiment divin envers celui qui peu de temps encore auparavant abjectait les hommes et sa propre vie ?
N'est-il pas vrai que c'est quand on perd définitivement une chose, que l'on se rend compte combien elle était importante à nos yeux ?

"Certains hommes vivent leur paradis sur terre en subissant l'enfer de leur purgatoire."
(Anonyme)

* Je remercie Tetrizoustan qui a rendu possible cette lecture et dont la critique m'a aussitôt rappelée à ce roman.
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"La croyance dans les démons se trouve à la racine de notre concept de causalité."
(A. Einstein)

Voyage, voyage... dans le temps, entre les galaxies, à l'intérieur du corps humain... la SF a déjà exploré un tas de chemins. Mais arrivez-vous à imaginer un voyage dans la causalité ?
Nous savons tous qu'il y a un rapport irréfutable entre la cause et son effet; autrement dit, la connaissance de la "cause" permet de prévoir des "choses" à venir. On sait pourquoi notre corps vieillit, et pourquoi il en va de même pour les choses qui nous entourent. Alors, logiquement et en toute lucidité, on peut prévoir notre inévitable "retour à la poussière". C'est triste, mais c'est comme ça; les empiriques et les positivistes ne vont pas le démentir. Avec sa phrase, Einstein rajoute un brin de métaphysique, et on commence déjà à se rapprocher du livre de Spitz.
J'ai un rapport spécial, avec la SF. Quand j'ai envie d'un peu de SF, je me contente d'imaginer qu'il y a quelque chose d'intéressant le samedi soir à le télé, ou que je fais le ménage pour le plaisir. Sauf que, dans ce cas, le rapport de cause à effet est un peu brouillé, et le peu de SF qui a passé entre mes mains m'a toujours bien plu. Y compris ce court roman de Spitz, qui nous immerge peu à peu dans sa sombre vision de la "causalité".

Il ne serait peut-être pas sans intérêt de savoir quelque chose sur cet auteur un peu oublié par les éditeurs, né dans la dernière décennie du 19ème siècle. Est-il tout à fait compréhensible de devenir écrivain et poète surréaliste après des études d'ingénieur ? La plupart de ses romans fantastiques datent des années 30-40, et le surréalisme, l'un des courants toujours en vogue à l'époque, s'y reflète avec bonheur, sans oublier le fait que cet ancien diplômé de polytechnique sait vraiment bien écrire, et possède le don de rendre ses descriptions aussi visuelles qu'un roman-photo.

Jean Poldonski est un misanthrope cynique, un peintre dépressif au génie incompris. Par hasard, son chemin va croiser celui de Dagerlöff, un étrange vieillard et un "génie" authentique, comme l'affirme la carte de visite qu'il offre à Poldonski. Leur bref échange convainc plutôt le peintre que ce Dagerlöff est un authentique fou, mais quelque chose l'attire : peut-être ces divagations sur la causalité, peut-être juste l'envie de mépriser ouvertement ce prétendu "génie". Peu importe, car Poldonski a déjà décidé de faire ses "adieux au monde cruel", le soir même de la dernière altercation avec Dagerlöf. Pourtant, quelque chose a changé...
Ses idées morbides s'envolent comme par magie, car soudain le monde devient un merveilleux paradis parfaitement équilibré. Mais pour combien de temps ?
Quand vous commencez à remarquer des petits détails - un coin jauni de votre livre, une fleur fraîchement cueillie déjà fanée, un cheveu blanc qui n'était pas encore là hier - cela peut encore aller.
Et puis, tout s'accélère.
Vous vous souvenez peut-être de cette scène dans le "Dracula" de Coppola, où le bouquet de fleurs sèche subitement au passage du vampire : voilà le monde tel que le voit désormais Poldonski. Chaque regard dans son miroir est une contemplation du portrait de Dorian Gray, et ses sorties deviennent peu à peu des excursions dans les gravures macabres de Vogelmut. A la fois terrifiant et hilarant, mais comment ne pas devenir fou : tout cela n'est qu'une illusion, un effet d'optique vu par l'oeil du purgatoire; le monde se porte à merveille. C'est le regard de Poldonski qui ne va pas, alors comment se comporter avec ses proches, en train de devenir des... brr !
Et quoi faire, en voyant sa propre mort s'approcher dans un miroir, en supposant que dans le monde "normal" nous sommes toujours bien portants ? Où est Dagerlöff ? Et comment tout ça va se finir ?

4/5 pour cette histoire toute en images, à la fois drôle et inquiétante, écrite avec beaucoup d'inventivité. Et un grand merci à la Grenouille de l'étang pour me la faire découvrir !
Tiens, c'est normal que le pain acheté ce matin est déjà aussi sec, ou alors...
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C'est sur les très bons conseils de Verdorie (que je remercie évidemment pour son agréable envoi) que je me suis attaqué à L'oeil du purgatoire de Jacques Spitz. C'est en complet novice de cet auteur comme de son oeuvre que j'attaquais ce court roman au titre énigmatique et mystérieux.

Le préfacier indique rapidement que cet auteur méconnu, qui apparaît malgré tout comme un des pères de la science-fiction surréaliste française (le dernier de cette lignée pourrait ainsi être Alain Damasio), a le talent de faire tenir en peu de mots une foule de sentiments, de situations et de sensations. Comment dire à quel point c'est vrai ?... L'oeil du purgatoire est une lente agonie solitaire fondée sur un principe de science-fiction très simple, que je me garderais bien de dévoiler ici car sa découverte est bien plus agréable au fil du roman.
Même s'il ne met pas en scène des personnages hauts en couleurs ou subissant des péripéties épiques, le désespoir monte, inexorablement, la solitude aussi, et on se demande jusqu'où Jacques Spitz va bien pouvoir pousser notre imagination, jusqu'où il va bien pouvoir nous emmener encore, surtout qu'il le fait avec une concision experte. Fortement inspiré par le surréalisme, l'auteur imprègne son roman d'une forte dose de pessimisme, ce qui correspond parfaitement à mon état d'esprit la plupart du temps. La montée d'adrénaline m'a tellement transporté, jusqu'aux frontières de la mort et de la non-éternité, que les derniers paragraphes ont été lus la boule au ventre (l'idée de mort, j'ai toujours trouvé ça intolérable, personnellement ; mon futur beau-papa sera d'accord, je crois…). Mais en tout cas, qu'est-ce que ce roman est bouleversant ! Tellement que, pour une fois, je me passerai de faire une vraie conclusion, mais plutôt un bilan en une phrase. le caractère irrémédiable de chaque chose en ce bas monde : un sujet bateau, semble-t-il, mais parfaitement traité par un Jacques Spitz surréaliste à souhait qu'il conviendrait de bien mieux mettre en valeur.

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De Jacques Spitz, Les évadés de l'An4000 m'avait captivé par la vue acérée et quasi-prémonitoire d'un pionnier de la science-fiction française.
Cette fois-ci, c'est le futur des êtres et des choses qui s'installe et s'impose dans la vue d'un homme du présent!... Un artiste peintre raté et salement aigri, victime toute désignée d'un laborantin-apprenti sorcier. Cela va crescendo, et c'est de plus en plus moche, désespérant et inquiétant!
La progression du mal, bacille inoculé et avançant de plus en plus dans la vision prémonitoire, est phénoménale jusque dans l'après de l'après... derrière la putréfaction, la fin des os et...et quoi? Et qu'est-ce qui peut être pire que cette prescience qui isole Jean Poldonski, le coupe du présent dans lequel il continue à survivre de plus en plus difficilement? Peut-on encore mourir, après ce chemin d'horrible croix ? Et quelles sont ces formes blanches qui viennent, partout, vous visiter?
Jacques Spitz a brillamment poussé les feux du postulat de base d'un roman méconnu mais constamment réédité : Une vision soignée (à l'oeil, gag) sur le temps et notre passage dans cette quatrième dimension.
Un livre magistral et étonnant, à lire.
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Poldonski, un peintre sans génie, écrivain médiocre à ses heures, suicidaire, qui n'aime rien ni personne, pas même lui, fait une drôle de rencontre.
Errant rue de Rivoli, à la recherche de modèles hideux pour son projet de toile intitulé "La kermesse burlesque", il fait la connaissance de Christian Dagerlöff, petit homme sec au poil blanc et aux yeux clairs..
Ce dernier se présente comme un homme de génie, il est, en fait, garçon de laboratoire à l'Institut Pasteur et professe un étrange voyage dans la "causalité".
Quelques jours plus tard, ayant oublié sa rencontre et las de la vie, d'Armande sa maîtresse, de babar son meilleur ami, Poldonski décide dans un sombre accès neurasthénique d'en finir avec la vie.
Sujet à un violent mal de tête, il quémande à l'homme de laboratoire, surgi devant lui, une drogue qui lui permettrait d'en finir sans douleur. Ce dernier lui propose une compresse humide à appliquer très bas sur les yeux.
Le lendemain matin, Poldonski s'éveille comme d'un sale cauchemar, guéri de sa migraine, aimant soudain la vie et impatient de pouvoir s'y frotter.
Mais Dagerlöff s'est livré à une expérience sur les yeux du jeune peintre, qui, en affectant sa perception du monde, va le transporter dans un futur macabre et glauque....
C'est un récit très dur que nous propose Jacques Spitz avec le premier roman de ce recueil. La noirceur du propos, sa cruauté parfois accuse la condition humaine et sa dérisoire raison. Ce texte, s'il en est loin dans sa forme, se rapproche par son propos de "La guerre des mouches". La fragilité de la condition de l'orgueilleux humain y étant observée sans concession et sans optimisme.
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Associez la plume De Lautréamont et le pinceau d'Odilon Redon, vous obtiendrez Jacques Spitz, que je découvre grâce aux billets de ses lecteurs babéliotes. Un auteur de science fiction ? Ce serait un peu réducteur. Ce n'est pas tant le sujet traité qui épate, c'est l'écriture: car nous avons aussi affaire à une sacré patte d'écrivain. Tentez l'expérience Spitz !
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Ce roman est une allégorie sombre et pessimiste sur le temps qui s'écoule inexorablement vers la mort, il illustre la fameuse phrase de la Bible “Tu es poussière et tu retourneras poussière”. L'écriture de Jacques Spitz est riche et élégante, le ton est noir. L'histoire démarre doucement, on entre dans la vie de Podolski, artiste mineur, sans envergure, le récit met un peu de temps avant de s'emballer pour nous projeter dans un délire entre fantastique et science-fiction, entre HG Wells et le surréalisme. J'ai aimé les réflexions sur l'Art, sur le destin, sur ce qu'on laisse après la mort, j'ai aimé l'ambiance sordide, glauque du récit, qui ne s'attarde peu sur le détails pour se concentrer sur une vision plus globale et donc profondément pessimiste? Ce n'est pas une roman très gai, c'est sûr, mais, bien que très court, il est vraiment fort et marquant. Jacques Spitz est un auteur un peu oublié de la littérature française et qui pourtant mérite certainement le détour.
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Christian Dägerlöff, qui fait profession d'homme de génie, en général mais qui travaille plus particulièrement à l'Institut Pasteur sur un parabacille auquel il a donné son nom, génie oblige…
« L'école nous enseigne qu'il existe, après l'espace et le temps, une troisième catégorie : la causalité. »
On voyage couramment dans l'espace, certains prétendent voyager dans le temps, lui C. Dagerlöff attend de trouver un cobaye compatible à qui inoculer son parabacille patiemment « cultivé » sur moelle de lièvre de Sibérie pour tester le voyage dans la causalité.
Jean Poldonski, un peintre sans talent reconnu, mysanthrope et assurément bipolaire, sera son homme. S'en suivront d'étranges effets visuels, un comble pour un peintre…

Jacques Spitz, Polytechnicien, un écrivain oublié… On cite Barjavel quand on parle du père de la science-fiction française ; certes...mais il me semble qu'on devrait parler de Jacques Spitz comme un des précurseurs du genre, malgré ses premières publications comme « La croisière indécise » qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Au-delà de l'aspect bibliophile, non négligeable à mes yeux, on ferait bien de relire Spitz aux thèmes si novateurs pour l'époque, et néanmoins originaux de nos jours. Imaginez : un voyage dans la causalité, rien que ça !

Après lecture de six titres de cet auteur, « L'oeil du purgatoire » est assurément un de mes préférés avec « L'agonie du globe ».
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...euh, oui, .... Je reviens au monde réel et je me lance...
Pour le résumé, je vous invite à lire la critique d'Athouni...je ne saurai faire mieux.
En ce qui concerne mon avis personnel ; le style littéraire à forte évocation imaginative de Jacques Spitz ne peut en aucun cas laisser indifférent. Malgré cette écriture inventive je n'ai pas su "m'attacher" au personnage principal du peintre démissionnaire , Jean Poldonski, au moins, dans le premier tiers du livre....ses pensées sombres et suicidaires m'en empêchaient. Je me suis raisonnée...est-ce qu'on s'aime soi-même dans ces moments-là...instants de profonde lassitude et doutes sur la vie à poursuivre ? Dès lors, je dois admettre que Spitz sait parfaitement nous tenir le miroir de ces journées les plus ombreuses...
Mais, quand à son insu, Podolski se fait inoculer "le bacille de la causalité", la donne changé...de misérable individu qui méprise, il devient cobaye et le lecteur compatissant observe sa déchéance visuelle : un comble pour un peintre qui ne saura bientôt même plus peindre une "nature morte" puisque à travers ses yeux la mort va prendre une avance considérable sur la nature...

Difficile à définir le(s) sujet(s) de ce court roman : parabole de la mort, apagogie de la vie, voyage non dans le temps, mais vers le temps qui s'écoule..
J. Spitz est un auteur cynique, désabusé et classé dans les Surréalistes. Pour ma part, je dirai plutôt auteur de l'Absurde, qui ne cède pourtant jamais au grotesque, mais nous ouvre, comme à Podolski, une vision vertigineuse de l'autre versant de notre vie...

Et pour finir, un dernier mot caustique de Spitz : "la mort, c'est trop long, même à l'accéléré. Si dans cinq minutes je ne suis pas mort, je vais allumer une cigarette à l'aveuglette pour tuer le temps..."
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Quel petit livre étrange… Je l'ai lu suite à la critique de Verdorie (oui, moi aussi) et il ne m'a pas laissé indifférente.
C'est l'histoire d'un peintre raté, déprimé, désagréable avec les siens, un brin narcissique qui, à la veille de vouloir se suicider, reçoit malgré lui un produit dans les yeux. Il acquiert alors la capacité de voir la mort des êtres et la décrépitude des choses avant qu'elles ne se produisent et cela de façon croissante. En se baladant dans la rue, il croise des cadavres, des ruines. Un «présent vieilli» s'ouvre à lui.
Cauchemar ? Folie ? Expérience réussie d'un savant génial ? Aucune explication claire ne nous est véritablement donnée, nous devons juste accompagner le héros dans son périple morbide.
Cette épreuve l'amène à s'interroger sur la mort, sur la vie, sur sa vie. Et là, pour moi, se trouve la plus belle richesse de ce roman : le narrateur réalise ce qu'aurait pu être son existence s'il s'était octroyé le droit au bonheur, le droit d'aller vers les autres. Outre celui du temps qui passe, le thème de la solitude est au coeur du roman.
Roman écrit dans les années 40, on y ressent l'influence du surréalisme. le ton est absurde, l'ambiance est au rêve. Ici, aucune joie de vivre, ni de lumière. le pessimisme et la noirceur englobent tout.
Il est à découvrir pour son concept original et pour ses réflexions justes et intenses. L'âme humaine et son devenir sont encore des énigmes à résoudre, Jacques Spitz nous en offre une clé…
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