Quelle prouesse de la part de
Sébastien Spitzer qui parvient à entremêler la petite et la grande histoire, les derniers jours de Magda Goebbels confinée dans un bunker, et la cohorte de survivants des camps de concentration qui vont tenter d'avancer vers un avenir plus clair. C'est un roman aussi dense que les événements qui se sont vraiment déroulés, l'écriture est précise, chirurgicale et
Sébastien Spitzer est parvenu à tisser un récit haletant, un compte à rebours cruel mais passionnant d'un côté, et une course vers la vie de l'autre, avec des ponts inattendus entre les personnages. Il réussit aussi admirablement à rendre justice à tous ces êtres oubliés, coincés entre deux états, qui marchent vers la délivrance, à travers une galerie de personnages secondaires essentiels, comme cette photographe de guerre qui va se retrouver à faire le lien entre les deux côtés du conflit.
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