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Critique de Apikrus


En juin 1849, Karl Marx est chassé de Paris.
Il se réfugie à Londres, accompagné de son épouse - Jenny von Westphalen, issue de la noblesse rhénane, sœur de Ferdinand, Ministre de l'intérieur du Royaume de Prusse - et de leurs trois filles.
Marx vivra à Londres jusqu'à sa mort, en 1883.
En 1851, il engendre un fils avec une servante de la famille.
Elle était censée avorter. Il n'a jamais voulu reconnaître cet enfant, Frederick Demuth (1851-1929) dont l'existence a ensuite été cachée par les autorités soviétiques pour ne pas ternir l'image du « grand » théoricien.

Spitzer imagine une partie de la vie de ce fils illégitime, tout en évoquant (à partir de documents, cette fois) les vies de Marx et d'Engels, et leurs liens.
L'auteur restitue l'ambiance de l'époque à Londres et met parfaitement en évidence les liens entre l'économie anglaise et les Etats d'Amérique du Nord en pleine guerre civile.
Cette guerre faisait suite à la décision, en 1861, de onze Etats de faire sécession après l'élection d'Abraham Lincoln de novembre 1860 ; elle s'acheva en 1865 avec la défaite de ces Etats confédérés.

Malgré le talent de Spitzer pour dresser les portraits de ses personnages et les faire vivre, ce qu'il imagine de la vie de Freddy - en particulier sa rencontre avec la jeune Tussy - m'a semblé souvent trop romancé pour être crédible.

Je recommande cependant la lecture de ce second roman de Spitzer, notamment en raison de l'image du XIXe siècle qu'il restitue ; une image éloignée des clichés que l'on peut avoir, avec la vision simpliste de la guerre de Sécession.
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