Nicole Spodek présente son livre sous forme de dialogue avec son amie
Tamara, chorégraphe belge,juive qui vit depuis longtemps en Israël où elle est très connue
Deux éléments structurent le livre
Le religion juive, car
Tamara a fait le choix d'aller vivre en Israël et, elle le dit , est l' archétype de la juive ashkénaze
La danse ensuite qui est toute la vie de
Tamara qui produit des spectacles en Israël,parle yiddish ce qui est mal perçu au début.
La Shoah est très présente , la culture et l'histoire juive aussi mais
Tamara choisit une approche universelle de son art en intégrant à sa troupe tous les nationalités sans oublier les danseuses palestiniennes
Il y a des passages très intéressants sur Chagall ou sur le pogrom de Kielce survenu en Pologne en 1946
Si je devais résumer : un bon livre au mauvais moment
Car le contexte actuel est bien éloigné de cette vision apaisée entre Israéliens et Palestiniens
J'ai évidemment pensé à
Apéirogon de
Colum McCann, un livre que j'avais apprécié pour son appel à la tolérance
D'un point de littéraire,
Nicole Spodek est bien en dessous
Mais quel serait mon sentiment aujourd'hui si je relisais
Apéirogon ?
Reste la danse qui permet à
Tamara de se sauver et devenir la femme épanouie qu'elle est aujourd'hui
Mais c'est insuffisant pour oublier le désespoir actuel face au conflit israélo palestinien
Merci pour ce livre de L'
Echappée Belle Édition mais le timing n' était pas le bon et l' éditeur n'y est pour rien.