J’ai toujours aimé regarder les gens, et j’ai découvert qu’ils étaient beaucoup plus facile à lire lorsqu’ils ignoraient qu’ils étaient observés.
Le Brownie n’a pas de nom.
Dans ce monde, comme dans le tien, si tu n'es pas le monstre, alors tu es la proie.
- Vous commettez tous des meurtres de façon régulière?
- Oui. On tue souvent.
- Pourquoi ?
- Parce que dans ce monde, comme dans le tien, si tu n'es pas le monstre, alors tu es la proie. Et on ne peut pas se le permettre, Darling.
Peut-être qu'on est tous fous, chacun à notre manière.
Trois, deux, un. Un, deux, trois. Fais gaffe à toi: Peter Pan te tuera.
"Qu'est ce que tu es ?" demande-t-elle.
Je ris sous cape. "Je suis beaucoup de choses, Darling.
- Mais ça, questionne-t-elle en levant la main vers le plafond. Qu'est ce que c'est ? Comment peux-tu faire ça ?"
Bash et moi ne parlons pas de nos origines, car nous ne pourrons jamais rentrer chez nous.
"Dans ton monde, je crois que vous nous appeleriez des fées."
Elle rit et la lumière scintillante des étoiles joue sur la ligne de son front. "Mais je ne crois pas aux..."
Je serre ma main sur sa bouche et son souffle effrayé s'échappe autour de mes doigts. "Ne le dis pas."
Elle fronce les sourcils.
"Promets-moi que tu ne le diras pas."
Elle fait un rapide signe de tête et je retire ma main.
"Pourquoi ? demande-t-elle. Pourquoi on ne peut pas dire qu'on ne croit pas aux...
- Darling." Je grogne son nom et mon cœur s'emballe dans mes oreilles. "Si tu le dis, je meurs.
- Quoi ? Ça ne peut pas être vrai, rit-elle.
- Et bien, si."
Je me souviens soudain de ma mère, de la forme de ses ailes et de l'éclat de sa peau.
"Si tu prononces ces mots, une fée meurt. C'est aussi simple que cela. Alors, promets-moi que tu ne le feras pas.
Elle se réinstalle sur le lit. " Je te le promet. "
Elle marmonne à propos de pirates, de Garçons perdus et de fées.
Et de lui.
Elle ne prononce pas son nom quand elle est éveillée, mais la nuit, quand elle rêve, ça lui arrive de le crier en revenant à elle.
Peter pan.
Peut-être qu'on est tous fous, chacun à notre manière.
« Là d’où je viens, des petites filles comme toi sont brisées tous les jours uniquement pour le plaisir de les regarder craquer. J’en ai ras le bol. »
Son souffle est chaud contre mon crâne qui bat la chamade.« Je suis plus forte que tu ne le penses, lui dis-je.
— Même le chêne puissant croit qu’il est fort jusqu’à ce qu’un homme arrive avec une hache pour le couper.
— C’est toi alors ? As-tu une hache ?
— Tous les hommes naissent avec une hache dans les mains, Darling. Pour juger un homme, tu dois faire attention à la façon dont il la manie. »