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Relations toxiques glorifiées ou banalisées en Adulte
Liste créée par Shaynning le 17/12/2023
19 livres. Thèmes et genres : relations toxiques , violence envers les femmes , violences conjugales , violences sexuelles , violence verbale

Il semble que la grosse mode en ce moment est de vendre des relations dangereuses, toxiques, malsaines, houleuses ou carrément violentes d'une fille "ordinaire" avec un Beau Mâle Alpha aussi profondément stupide que bourré de problèmes comme des "romances". Le problème, c'est que ce n'en est pas. Aucun "amour" réel ne comprend de la violence , quel qu'il soit, autrement il s'agit de relations toxiques. Le viol sexifié est souvent de la partie, tout comme le chantage émotif, la manipulation affective, le contrôle coercitif, la jalousie ( maladive, bien souvent), la cruauté, le détournement cognitif ( gaslighting) , l'isolement social, le mensonge, la dépendance affective, l'aliénation mentale et le paternalisme. Ce sont des relations qu'on ne souhaiterait même pas à son/sa pire ennemi.e. Au moment où la violence faite aux femmes, de toute nature, est en augmentation un peu partout dans le monde, dans la littérature, la violence faite aux femmes devient extrêmement scabreuse et tournée en romance. Et le pire est qu'elle nait souvent dans l'esprit inexpérimenté de très jeunes pseudo-autrices, qui visiblement ne savent pas grand chose de l'amour, le "vrai", celui qui comprend: confiance, respect, authenticité, égalité, complicité, affection, tendresse, communication efficace, empathie, écoute et surtout un CONSENTEMENT LIBRE et ÉCLAIRÉ.

Je remarque aussi que les criminels on des rôles enjolivés, dont celui du beau prince ténébreux qui fera une exception pour sa "fille spéciale", loin de la réalité, ou les femmes sont des produits pour ces mêmes criminels. Conjointes incluses.

Bref, une liste noire pour des histoires noires, qu'on vend couvert d'un glaçage rose bien épais.

Quand l'illusion se brisera t-elle? À en juger par les critiques élogieuses de ces histoires empoisonnées, on est pas sorties du bois.



1. Un palais d'épines et de roses
Sarah J. Maas
4.21★ (8703)

Classement: Fantasy ( avec beaucoup de sexe ) **CE LIVRE A ÉTÉ DÉPLACÉ EN LITT.ADULTE. Réécriture plus ou moins réussie du conte "La belle et la bête", "Un palais d'épines et de rose" a une rigueur psychologique aussi insensée que son scénario boiteux. Mais si on se concentre juste sur Feyre, la protagoniste, on réalise qu'elle développe de l'amour pour son propre geôlier. On serait tenté de faire le parallèle avec le syndrome de Stockholm, mais le vrai syndrome implique un développement d'empathie, non pas d'amour. Toutefois, développer des sentiment pour le mâle contrôlant et paternaliste qui entrave sa propre liberté ne rend pas Feyre plus brillante. Enlevée par un immortel pour avoir tué son meilleur garde, puis détenue dans une cage dorée ( punition légère pour un meurtre, il me semble), c'était pourtant un personnage qui devait nous apparaitre "forte". Mais être une archère et avoir la langue bien pendue ne fait pas les femmes fortes. Bref, nous avons donc Feyre qui passe de fille inconnue à trophée de chasse entre deux immortels. C'est donc un autre triangle amoureux qui se profile, mais soyons francs, Feyre tient plus du petit animal de compagnie qu'on peut allègrement embobiner ( et baiser!) . Oubliez toute notion de respect mutuel, de tendresse et d'égalité, on est encore dans l'apparence physique magnifique et parfaite associée à l'état d'immortalité. Un grand délire malsain, en somme. Ajoutez à cela le fait qu'à 8 ans seulement, sa mère mourante lui confie la garde de ses deux aînées feignasses et son père dépressif, on a donc aussi une relation familiale toxique. Enfin, on apprend à la fin que Mass, non contente de copier la carte de Game Of Throne et La belle et la bête, récidive sur son manque d'originalité en copiant aussi le mythe de l'enlèvement de Perséphone à la fin. Maintenant, Miss Baisable va servir de catin à DEUX mâles alphas, six mois par année chacun. Feyre est un personnage féminin exécrable et je pèse mes mots, dont l'absence de qualité et son côté inutilement masochiste la rende encore plus toxique que le Gros Mâle alpha qui lui sert de geôlier.
2. After, tome 1
Anna Todd
4.05★ (20924)

Classement: Érotique. J'ai connu cet objet toxique à travers les branches, mais une chose est sure: Un roman dans lequel un salaud doublé d'un mec violent, abuseur, rancunier, jaloux, cruel et paresseux, qui va aller dévierger une fille pour une saloperie d'histoire de pari, c'est, en un mot: Dégueulasse. Et ce qui est pire encore, c'est que la nunuche déflorée va tomber "amoureuse"de cette racaille. Oui, je suis dure, mais je ne comprend pas comment cette chose peut être classée en Romance, alors que pire encore que les Twilight, c'est le summum de la toxicité et coche tous les critère de la violence conjugale. Une relation basée sur le sexe, remplie de violence, de mensonges, de non-dits, de coup bas et de cycles de lune-de-miel qui se répète encore et encore, avant de redevenir violent, non-dit, coups bas, etc. "After" est une histoire de violence conjugale, glorifiée au panthéon des romances . Je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus: le fait que l'autrice croit à son délire de romance ou alors les lecteurs et lectrices qui y adhèrent aveuglément. Et quand je vois des ados de 14 ans baver dessus, j'en ai des frissons dans le dos..."Avant lui, elle contrôlait sa vie", ouais, mais maintenant, c'est lui qui la contrôle, à tout niveaux. Quelle descente aux enfers... En parallèle, pourquoi les romans et films destinés au filles présentent toujours les filles en contrôle de leur vie comme des ratées? Comme si elles passaient à côté de leur vie? Comme si la seule chose susceptible de les combler était un beau ténébreux qui baise bien et dont elle gaspilleront leur vie à essayer de colmater les brèches profonde d'un esprit tordu qui ne cherche pas à se guérir lui-même? Et surtout, pourquoi cela n'arrive-t'il qu'aux personnages féminins... Je réitère que le rôle d'un conjoin.e n'est pas de sacrifier sa vie pour l'autre ou de devenir son psy. Il y a des psy, justement pour endosser ce rôle très pointu. "After", c'est "tout ce que vous ne devriez pas retrouver dans votre relation". Point.
3. 365 jours, tome 1
Blanka Lipinska
3.66★ (1338)

Classement, Érotique: Quand je croyais avoir tout vu, une autre autrice trouve le moyen de faire pire que la précédente. Après le bazar de Todd avec ses After, voici une autre ode à la romance toxique, cette fois ouvertement criminelle. En fait, à ce stade, on peut parler de crime contre la personne, soit "séquestration", "viol" et de la manipulation psychologique du début à la fin. Une femme kidnappée est forcée de tombée en amour avec son geôlier, elle a un an pour ça. Contrairement aux gens non-qualifiés en psychologie qui le clame: ce n'est PAS le syndrome de Stockholm. Ce syndrome se caractérise par le développement d'une empathie, non pas d'un amour, pour son persécuteur. Pas mieux, vous direz, et vous auriez raison. Concrètement, on assiste ici à une asservissement sexuel de première catégorie, parce que le "beau-ténébreux-sexy-obscure" la viole, la contraint, l'insulte, l'humilie, la ridiculise, l'infantilise et la couvre de présents pour compenser sa culpabilité ( s'il en a une, ce dont je doute). Non seulement extrêmement mal écrit ( selon mes sources, je n'ai pas lu ce roman), comme moult romans érotiques qui font honte à ce genre, cette chose vous induira en erreur: il n'y a rien, RIEN, de sexy dans le viol. Demandez aux 1 femmes sur 3 dans le monde dont la vie est brisée par une agression sexuelle. Et je fustige quiconque aura le culot de comparer ce navet au classique de "La bête et la bête", tout autant que ceux qui ose comparer Twilight à Roméo et Juliette. Leurs auteurs et autrices en pleurerait s'ils savaient à quoi leur œuvres sont comparées de nos jours...Bref, vous aurez deviné, la femme-objet de Monsieur Mafia est bien entendu tombée ne amour avec lui.
4. Filles de Lune, tome 1 : Naïla de Brume
Élisabeth Tremblay
3.70★ (590)

Classement: Fantasy ( avec du sexe). J'ai eu du mal avec cette série à bien des égards avant de finalement avorter ma lecture. Ce qui est perturbant, c'est l'impression d'un roman sexuel auquel on a vaguement "patché" un fond de guerre, sans doute la plus incohérente et grotesque que j'ai vue, pour cacher le fait que c'est un roman sur du sexe. Le personnage féminin a l'intelligence d'America Singer dans "La Sélection", c'est-à-dire gravement absente. Arrivée dans un univers fantasy médiéval machiste, et à peine débarquée, notre imbécile de service se fait bêtement capturée puis violée trois semaine de temps sans offrir de résistance ni d'émotions crédibles. Quand même , 21 viols de suite et aucune crise de colère et de désespoir? Je ne comprend rien. Loin d'être traumatisée, plutôt vaguement mécontente ( et polie avec son violeur) elle se fait sauver par un homme par après. Et la suite ressemble à une querelle d'ados entre cette fille stupide et son "protecteur" qui ne veut rien avoir à faire envers elle ( je le comprend, dans un sens) et accessoirement aussi beau que son violeur - oui, parce que c'est son jumeau. La fille stupide veut coucher avec le sosie de son violeur. Donc, on a une cruche de 24 ans aussi mature qu'une petite fille de 6 ans, mais avec la libido d'un harem complet, la logique déficitaire d'un gourou de secte et la cohérence psychologique d'une poignée de porte. Mais ne soyons pas si dure envers elle: son "protecteur" est une salaud machiste et insupportable. Il y a bien des choses qui coince dans cet univers bancal, mais au niveau relationnel, c'est bordélique et d'une bêtise affligeante, entre des scènes de sexe et des enfantillages inutiles. Concrètement, ils n'ont rien en commun, pas de complicité, aucun respect ni confiance, pas le moindre centre d'intérêt commun et une communication extrêmement immature. Bref, aucune raison d'être ensemble, sauf pour s’envoyer en l'air.
5. Les chevaliers d'Emeraude, tome 1 : Le feu dans le ciel
Anne Robillard
3.71★ (9536)

Classement: Fantasy ( avec du sexe). Dans cette série aussi machiste que répétitive, les relations conjugales sont au degré zéro de la sincérité émotionnelle. Adultes stupides au tempérament puéril et au à la superficialité généralisé, la vaste majorité de ces personnages désespérément similaires ont une maturité relationnelle d'un enfant de 10 ans: "Ok, tu es beau/belle, on se marie demain!" Littéralement. Dès qu'un autre personnage apparait, vous pouvez être sur qu'un autre suivra, du genre opposé, pour devenir son époux ou son épouse. Et ils sont tous hétéro. Dans d'autres cas, c'est une histoire de sexe, dont le personnage Swann, qui viole son propre mari. Il y a aussi le cas du gros mâle alpha macho Wellan, qui se fait pardonner absolument tout, parce que "c'est le chef des chevaliers", dont son infidélité - et se fait même offrir une enfant déesse pour avoir su partager son sperme. Bref, quand on parle de relations vides ou malsaines, on a les deux ici. Le critère préféré de nos chevaliers en matière de conjoint.e? : La beauté.
6. Beautiful Disaster
Jamie McGuire
4.03★ (3080)

Classement: Érotique. Une autre histoire d'une fille "coincée et intello" qui succombe au Bad boy couillon qui aime se battre pour le plaisir. Ni respect, ni confiance, on est dans des chamailleries d'enfants de maternelle, des rendez-vous arrachés grâce à des défis puérils, une fille qui se croit supérieure du fait de ne pas céder au Bad-Boy ( avant de céder au Bad-Boy) et une passion qui relève encore une fois de la séduction sans une once de raison. On a aussi un énième profil d'homme dominant contrôlant qui ne sait pas gérer sa colère. Ça augure bien pour la suite.
7. Jamais plus
Colleen Hoover
4.25★ (16565)

Classement: Érotique. Je n'ai pas lu ce livre, mais comme bon nombre de gens, malheureusement j'en ai entendu parler. Cette chose, sommairement, vend une relation non seulement toxique, mais violente, comme une romance. On a donc un prédateur sexuel de type narcissique qui a encore une fois le rôle du ténébreux incompris trop beau et trop riche, qui lui permet de faire ce qu'il veut parce que les règles ne s'appliquent pas à lui. Je ne souhaite à aucune femme, ni aucun homme, d'être le jouet sexuel d'un être aussi abjecte. Mais visiblement, du moment que le salaud est beau et riche, on est "forcément" dans une histoire d'amour. J'ajoute que cette couverture rose et fleurie porte à confusion, car un roman d'horreur relationnelle ne devrait pas ressembler à un roman sentimental mignon.
8. Captive, tome 1
Sarah Rivens
4.36★ (9600)

Classement: Érotique. Les mots me manquent pour exprimer mon dégout pour cette chose. Non, je ne me suis pas donnée la peine de le lire, les nombreux commentaires sont très claires là-dessus: Une fille retenue contre son gré, violée à répétition des années de temps par un Gros Mâle Alpha criminalisé qui va bien sur tomber amoureuse de son nouveau propriétaire, un certain Bad Boy de gang criminel, qui est décrit comme un "psychopathe" à chaque deux phrases. Pour citer une phrase du livre: "De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas". Ah, vraiment? C'est drôle, je pensais y voir là deux pôles opposés, marqué de très nombreuses nuances, mais il faut croire que dans ce genre d'univers, on est l'un ou l'autre. Je ne vais pas m'étendre indéfiniment sur son cas, il n'y aucune base amoureuse, pas de confiance, pas de respect, pas de complicité ou encore moins de libre consentement, on est dans du sexe, du physique et du frisson. Surtout, on est dans une histoire psychologiquement illogique. Sur Babelio, c'est amusant de voir que si les commentaires élogieux sont légion, ce sont les "likes" des commentaires les plus négatifs qui sont légion. Ici, on a un énième cas de "je vais te sauver avec mon amour" et "je vais changer par amour pour toi". Déjà, il faudrait qu'il sache ce que c'est "l'amour", ces deux imbéciles.
9. Les larmes d'or
Laurie McBain
3.38★ (26)

Classement: Sentimental. Ce vieux livre proposait le canevas type d'un Arlequin, soit un fille stupide dans une position sociale inconfortable et un beau ténébreux riche qui a besoin d'une fille spéciale parce qu'il est "inaccessible". Quand on regarde de plus près leur relation, néanmoins, nous sommes dans un rapport malsain, avec une communication déficiente, beaucoup d'immaturité comportementale en dépit du fait que ce sont des adultes, des menaces et des complots pour se faire souffrir, autant d'un côté que de l'autre. Ah, mais ils sont si sexuellement compatibles. Ce genre de livre impose une fausse vérité, qui est la suivante: "Si ça marche au lit, ça marche pour la vie!" Faux. Le sexe n'est même pas obligatoire dans une relation, demandez aux asexuels et aux faibles libidos, ils vous diront sans ambages que l'amour, le vrai, c'est une sacrée combinaisons de trucs vraiment plus importants que le sexe. Mais ici, apparement, c'est le seul truc que Madame et Monsieur ont en commun, hormis le fait de se trouver sexy.
10. La danse des ombres, tome 1
Yelena Black
3.57★ (166)

Classement: Thriller. Bon, primo, je dois le dire: Les ballerines ONT TOUJOURS UN CHIGNON en ballet classique! Donc, merci pour le joli tutu rouge en pétales, mais aller donc faire vos devoirs sur le ballet classique. Donc, secundo, voici l'histoire de Vanessa, aspirante ballerine, qui cherche à découvrir le mystère derrière la disparition de sa sœur, elle aussi ballerine. Génial! Un amalgame de ballet et de thriller, ça m'a l'air sympa! Mais devinez quoi? Vous me voyez venir. Oui, Vanessa va rencontrer monsieur-obscure-mystérieux-sexy-je-suis-un-beau-salaud et va perdre partiellement la tête à cause de lui. Merveilleusement prévisible et pathétique. Le plus navrant est le fait que même quand elle découvre qu'il se sert d'elle - bravo pour la confiance, le respect et la fidélité - notre chère demoiselle reste complètement accro à ce ténébreux danseur de ballet faux-jeton. Donc, malheureusement, il aura fallut cette horrible relation toxique pour gâcher tout le reste. Un reste qui avait du potentiel, soit-dit en passant.Ça me rappelait l'histoire de Fantôme de l'opéra, mais version ballet, avec un fond ésotérique. Mais hélas, notre détective en chaussons perd autant son jugement que sa jugeote et fini droit dans les emmerdes. Honnêtement, cette histoire aurait été meilleure sans la présence de Monsieur-Ténébreux-passé-difficile-j'ai-de-bonnes-raisons-d'être-un-salaud.
11. Cinquante nuances de Grey
E. L. James
3.44★ (22478)

Classement: Érotique. Ici un autre cas de "je ne l'ai pas lu", mais tout le monde en a parlé, ce qui revient au même. Ce qui est souvent revenu est l'aspect de contrôle maniaque d'un homme ultra-riche sur une midinette "ordinaire" ( et vierge, bien sur) qui devient sa propriété ( contrat à l'appui). Honnêtement, ce genre d'histoire sonnait ainsi dans ma tête: "Il était une fois une fille mal dans sa peau qui a vendu son corps contre moult récompenses". Bah, c'est de la prostitution, en somme? Nous avons ici encore un homme narcissique incapable de reconnaitre ses torts, se cachant derrière ses propres enjeux pour se décharger de sa lâcheté relationnelle et ses crimes. Et il y a des gens qui trouve ce couple normal? Il y a des mensonges, des cachoteries, de la domination, beaucoup d'imposition et de pression et bien sur, de la violence sexuelle. Ah, mais ils se marient! Ah, comme beaucoup de couples toxiques, un mariage ne règle pas magiquement tous les enjeux. Bref, je ne vais pas passer trop de temps dessus, ce roman n'a clairement pas été fait pour parler d'amour, mais de sexe BDSM ( même pas crédible, pour ce qu'on m'a dit).
12. November 9
Colleen Hoover
4.30★ (5423)

Suggérée par Samantha The Jedi, influenceuse et critique de romans et de films. La description qu'en fait Samantha est très précise et exhaustive, et ce qu'elle relate est assez claire: Sous prétexte de faire de la romance, on se donne le droit d'employer les pires comportements de la part du Gros Mâle Alpha et tourner de façon mielleuse des violences contre le personnage féminin.
13. Prince captif - Intégrale
C. S. Pacat
4.45★ (419)

Classement: Fantasy ( avec beaucoup de sexe). Prince Captif est particulier dans cette liste car il s'agit de deux personnages masculins, cette fois. Il y a trois éléments litigieux dans cette trilogie, toutes liées au sexe. Le premier: L'un des princes se fai violer par procuration, c'est-à-dire que son bourreau - L'autre Prince- l'oblige a se faire faire une fellation par une tierce personne, tout en lui donnant froidement des recommandations sur la meilleure façon de le faire bander. Ce même Prince le fait également fouetter pratiquement à mort. Enfin, quand leur "relation" tourne à quelque chose de moins violent, le Prince Laurent, le bourreau, emploi cette fois son propre corps pour garder Damen, son prince captif, sous contrôle, en se prostituant et lui permettant à peu près tout ce qu'il veut, et ce, malgré son passé d'enfant agressé sexuellement par on oncle. Cette série aurait été plus intéressante sans sexe du tout, mais hélas, dans cet univers, c'est la question centrale. Univers social clivé de manière extrême entre les deux genres, les mâles copulent entre eux afin de se prémunir d'indésirables rejetons illégitimes. Une logique qui prévaut du côté féminin. En somme, on baise entre même genre, on procrée entre genre différent. On aura aussi de fréquents crêpages de chignons entre courtisans pour alimenter tout ce brassage de testostérone et des scènes de viols comme spectacles de soirée. La sexualité au grand complet est malsaine dans cette histoire, mais elle me semble surtout gratuite. Quand au "couple", et bien, c’est étrange de vouloir se mettre en couple avec la personne responsable de sa propre flagellation, humiliation et agression sexuelle, tout mignon soi-t-il.
14. Hadès et Perséphone, tome 1 : A touch of darkness
Scarlett St. Clair
4.02★ (9158)

Classement: Érotique. Réécriture du mythe de Perséphone, ce roman adresse donc l'une des pires relations de la mythologie grecque, soit l'une qui commence par un kidnapping. Sorte de "50 nuances de sexe grec", nous avons bien sur une vierge avide de sexe et un Bad boy magnétique dont les milliers d'année de vie le laisse malgré tout célibataire. Ce qui m'a semblé très évident dans les extraits est la forte présence de possession du mâle alpha pour son nouveau jouet sexuel qu'il dit "aimer". Les "tu es à moi" reviennent souvent, la jalousie est présente, mais la confiance, le respect et la complicités sont aussi carencés qu'un humain atteint de scorbut. Donc, encore une fois, un coup de foudre irrationnel, du sexe à chaque page, aucune fondation solide en amour, des répliques dégoulinantes de quétainerie/ringard et surtout, une relation malsaine.
15. Plonge avec moi, tome 1 : Souffle contre souffle
Oly TL
4.06★ (2942)

Classement: Érotique, 18 ans+. Grosso modo, entre tous ces "plongées" et respirations et autres comparaisons en eaux troubles, c'est l'histoire d'une jeune vierge qui pense qu'on a muselé sa sexualité et se retrouve donc dans un cercle de gens qui s'adonnent à toute sorte de perversions entre eux. Le cliché redondant de la pure petite demoiselle studieuse dégourdie par un bad boy, évidemment, comme c'est banal. À lire les autrices, seul le sexe ténébreux, la perversion et les hommes mystérieux sont sexuellement attractifs, ce n'est donc pas très diversifié dans la littérature, en ce moment. On en revient toujours au fait que seuls les Bad boys sont sexy, ce qui laisse le 95 % des autres hommes dans le rang des "hommes beiges inintéressants". La dark romance est non seulement irréaliste et malsaine, mais elle manque cruellement de diversité et d'originalité. Mêmes les archétypes de personnages sont constamment les mêmes: la petite cruche vierge, le gros bad boy écorché, et deux ou trois clichés dans le fond, histoire d'avoir vaguement autre chose que deux individus qui se gavent de sexe. Mais surtout, à part le sexe, qu'est-ce qu'il y a de solide dans cette relation qui tient plus de l’initiation? Et que penser du fait que la demoiselle s'amourache de son propre violeur? Parce que c'est ça le principal hoc ici, développer des sentiments pour le gars qui t'a violée. Et qui bien sur s'en excuse ( pauvre lui, c'est pas de sa faute, c'est un enfant battu ou quelque chose du genre). C'est la grande force des hommes violents de trouver une justification à leur violence.
16. Cruels Garçons perdus, tome 1 : The Never King
Nikki St. Crowe
3.56★ (805)

Classement: Érotique, 18 ans+. Un cas de jeune fille qui se retrouve dans un Monde Imaginaire sombre, dans un Peter Pan détourné hyper mal écrit ( je me fis aux critiques) dans lequel cette même jeune fille va se faire baiser par un tas de "garçons perdus". Sexification du viol, enlèvement, nymphomanie, violence et sexuelle, orgies, sexe trash, bref, je ne vais me donner la peine de dire pourquoi ces relations sont toxiques: Elles sont juste bestiales, point barre.
17. Adopted Love, tome 1
Gaia Alexia
4.24★ (3325)

[ Suggestion de MasReading] Classement: Érotique ( 18 ans+) "C'est une romance avec un bad boy présenté comme "LE héros qui va sauver la fille traumatisée". Les deux sont violents entre eux. La fille insulte le bad boy constamment, le bad boy tire la fille par les cheveux pour essayer de la forcer à manger (elle a des problèmes avec la nourriture) et même lorsqu'elle pleure il continue de la tenir, à un moment il la projette violemment contre un mur, le bad boy colle et touche la fille alors que cette dernière est traumatisée et lui dit ne pas la toucher (il faut qu'elle pleure et le supplie pour qu'il la laisse partir... et encore)... Durant certaines scènes, j'avais peur de ce que j'allais lire."
18. À fleur de peau, tome 1 : Rush
Maya Banks
3.54★ (2073)

Classement: Érotisme. Suggestion de Justined38
19. Campus rules
Mélodie Chavin
4.06★ (112)

Classement: Érotique. Une fille pas spécialement intelligente, un instable bad boy à sauver qui ne sait pas se gérer, un passé difficile pour tout justifier, un amour basé sur le physique et le sexe. "Osera-t-il la séduire tout en sachant qu’il va la détruire ?Une jeune femme meurtrie, Un homme torturé." pour citer ce roman ( soupire) Et on ose parler "d'amour", on devrait plutôt parler de co-dépendance et de superficialité.
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