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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais envie d'un peu de suspense enneigé, de mystère entre deux êtres, alors j'ai ouvert Se cacher pour l'hiver. Malheureusement, si c'est un bon roman dans son genre, ce fut aussi une lecture très éprouvante pour moi à cause de son thème principal, que je n'avais pas vu apparaître clairement dans les avis que j'en avais lus - qui voulaient probablement ménager la découverte.


Tout commence pourtant bien, dans la campagne américaine, un décor de montagnes enneigées. Comme tous les matins, Kathleen ouvre le Snack où elle travaille. Malgré son relativement jeune âge, on apprendra vite qu'elle est veuve et aime profiter de chaque moment de calme pour se plonger dans la lecture. Lorsqu'en entrant pour se sustenter, un étranger la surprend, on voit que les mouvements brusques réveillent en elle de vieilles blessures - physiques, et probablement aussi psychologiques. Pourtant, Daniil semble le plus effrayé des deux. Commence alors un semblant de dialogue timide. Celui qui se présente de manière peu crédible comme un étudiant Ouzbek cherchant un endroit où dormir, et Kathleen l'envoie au gîte d'à côté. Ils vont donc se côtoyer les jours suivants, briser leurs solitudes respectives sans pour autant faire tomber totalement les barrières qui entourent leurs passés respectifs, leurs petits et grands secrets. Mais au fur et à mesure que Kathleen gagne la confiance de cet étranger, qui visiblement ne lui dit pas tout, il se livre un peu plus. Et à chaque fois, la sombre histoire de Daniil fait résonner en elle, l'écho de ses propres souvenirs. Deux expériences a priori différentes qui se reflètent en miroir. S'il lui avoue son histoire, pourra-t-elle lui pardonner ce qu'il a fait ou le verra-t-elle comme un monstre ? Peut-on être quelqu'un de bien et faire des choses monstrueuses ? Ou même être un monstre et finir par faire des choses bien ?


Leurs deux histoires distinctes s'entremêlent jusqu'à se dévoiler au lecteur dans leur presque totalité, dans leur violence crue qui fera s'interroger chaque protagoniste sur sa propre histoire à travers celle de l'autre : la confiance, la violence, les guerres (actuelles et passées), l'amitié, le pardon et surtout la rédemption seront abordés dans cette histoire sombre, que seule la réverbération du soleil sur la neige des montagnes permet d'illuminer un peu. Et la chaleur humaine, qu'ils finissent par trouver l'un en l'autre malgré leurs coeurs endoloris. La construction est efficace et régulière, la plume est sans fioriture, fluide mais directe. Aussi crue et dépouillée que l'histoire et les personnages, sans rien pour adoucir ni embellir les ressentis de la narratrice et pourtant, comme elle, non-dénuée de sensibilité. Les personnages sont plutôt réussis, humains, avec des instants réalistes en famille ou entre amis.


Ca c'est pour le résumé tout public qui ne dit rien de l'histoire pour vous la laisser découvrir. Mais dans ce paragraphe, je propose à ceux qui veulent éviter trop de (mauvaises) surprises de découvrir le thème principal, histoire d'éviter une éventuelle erreur de lecture. J'ai donc lu les passages relatifs à ce thème en diagonal, espérant que ces images et pensées n'allaient pas assombrir mes journées suivantes. Et malgré cela, je ressors de cette lecture glacée. En un mot, comme en cent : âme sensible, s'abstenir.


« Nos monstres ordinaires. Que sommes-nous censés voir quand nous les regardons - Leur monstruosité, ou leur banalité ? »
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Kathleen travaille dans un snack, dans le parc naturel des Blue Ridge Mountains, en Pennsylvanie, un endroit très isolé l'hiver. Elle vit avec sa grande mère, vieille femme malade et acariâtre, loin de ses parents qu'elle ne fréquente pas. Un jour, arrive un étranger qui surgit de nulle part, donne peu d'explications, ne raconte rien sur lui. Kathleen comprend qu'il est en fuite, qu'il a besoin de se cacher et décide, sans rien savoir de lui, de l'aider, elle lui procure une chambre dans le gîte à côté, qui est vide, en plein hiver. Peu à peu, au fur et à mesure, on en apprend plus sur Kathleen et l'homme en fuite....
Daniil, c'est son nom, est un réfugié Ouzbek qui fuit la police de son pays. Kathleen est veuve, rescapée d'un accident de voiture où Amos, son mari a perdu la vie. Elle souffre beaucoup des séquelles de l'accident particulièrement à la jambe et la hanche. Elle a besoin de petites pilules qu'elle achète sous le manteau, pour oublier son passé et atténuer ses douleurs.
Ces deux personnes blessées, au lourd passé, vont s'apprivoiser et se découvrir peu à peu.
Daniil finit par se raconter un peu plus, par bribes. Mais il subsiste pas mal de zones d'ombre. La tension monte, le lecteur se demande si Daniil fait partie des "gentils" ou des "méchants ", des opprimés ou des oppresseurs et si Kathleen fait bien de lui accorder sa confiance. le mal être de Kathleen est perceptible et le lecteur découvre l'horreur qu elle a vécu auprès de son mari, sans broncher, sans aide de personne.
Daniil, en fuite, après avoir été arrêté et torturé, Kathleen blessée dans son âme et dans son corps après avoir vécu l'indicible. Ces deux êtres, au coeur de l'hiver, enfouis sous la neige qui se rencontrent et se rapprochent, tout cela est raconté par petites touches avec la belle plume sensible de Sarah St Vincent. Une découverte pour moi, ce roman est le premier écrit par l'auteure qui est avocate et spécialiste des droits de l'homme.
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Ce roman est d'une très grande puissance et, je n'aime pas utiliser ce genre de phrase choc mais celle-ci est particulièrement justifiée, c'est une lecture dont nous ne sortons pas indemne.

Au commencement du récit, j'ai été quelque peu intriguée par cette ambiance si particulière que l'auteure a su instaurer, me demandant où elle souhaitait nous emmener. Et puis, petit à petit, les contours ont commencé à s'esquisser.

Nous suivons Kathleen, jeune femme intriguante et qui semble avoir un passé obscur, avare de paroles, jeune femme tranquille vivant un peu hors du temps et dans une nature sauvage. Son quotidien va être bouleversé par l'arrivée d'un étranger enigmatique, qui va peu à peu l'amener à réfléchir sur son vécu et le chemin qu'elle a parcouru.

L'horreur prend forme au fur et à mesure de la lecture, d'abord par petite touche, et puis par la suite avec une plus grande amplitude. L'auteure a réussi à traiter d'un sujet extrêmement important et malheureusement toujours d'actualité.

J'ai été marqué par la difficulté de la vie dans cet endroit reculé, la grande pauvreté de ces gens qui n'arrivent pas toujours à joindre les deux bouts, mais j'ai été surtout profondément choquée par le passé de Kathleen, par ce qu'elle a vécu et par le processus de la violence, au début insinueuse, verbale et ayant évolué jusqu'à un stade inimaginable.

*box littéraire*
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Kathleen vit en Pennsylvanie avec sa grand-mère, au fragile état de santé, revêche mais néanmoins aimante. La jeune femme travaille dans un petit snack, au fin fond d'un parc naturel. Au creux de l'hiver il n'est fréquenté que par quelques chasseurs et randonneurs qui s'y arrêtent pour manger un hamburger. Hormis sa vieille amie Beth et Martin, le propriétaire du gîte qui jouxte le snack, Kathleen n'entretient de relations avec personne. La solitude lui sied et préserve son corps des regards insistants ou gênants qu'il provoque. Kathleen boîte, souffre en permanence des séquelles d'un accident dont on ne saura l'origine que dans les dernières pages du roman.

Un matin, un homme entre dans le snack, avec un minuscule bagage, visiblement effrayé et frigorifié. Daniil, originaire d'Ouzbekistan, cherche un endroit où se réfugier et Kathleen, touchée par la vulnérabilité de l'homme, lui propose de s'installer dans le gîte de Martin.

Au fil des jours, l'homme et la femme vont s'apprivoiser, échangeant des lectures, des parties d'échecs et beaucoup de silence. Chacun cache des blessures, un secret et leur isolement volontaire vise à se faire oublier. Daniil est recherché par les autorités mais Kathleen, apaisée par sa présence et sa douceur, est bien décidée à l'aider quels que soient les délits perpétrés.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui traite des thèmes de la culpabilité et de la résilience (bien que je déteste l'usage de ce terme en général). L'auteur mène une réflexion assez fine autour de ces questions complexes et place le lecteur dans une situation d'empathie dont il ne se départit qu'avec peine une fois que les secrets sont révélés.

Kathleen est un personnage sensible, abîmé, qui progressivement renaît à la vie et panse ses blessures. Son lent travail de reconstruction, la réappropriation de son histoire sont bien traités. le froid, la neige, l'isolement des lieux, la proximité d'un ancien camp de prisonniers participent du huis-clos entre les personnages et contribuent au climat de tension qui les entoure.
A découvrir.

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Jeune veuve, physiquement et psychologiquement démolie, Kathleen s'est installée chez sa grand-mère dans un village d'une montagne de Pennsylvanie. Gérante d'un petit snack du parc naturel, elle essaie d'oublier ses souvenirs douloureux.
Sa solitude est troublée par l'installation dans le gîte voisin d'un étranger qui semble fuir sa vie d'avant.
Ces deux âmes en souffrance vont s'apprivoiser doucement, s'échanger des confidences et se trouver des points communs de tristesse, de chagrin, et de mélancolie. Sur les thèmes forts de la culpabilité et du pardon, le premier roman puissant d'une avocate américaine
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Kathleen vit au coeur des Blue Ridge Mountains auprès de sa grand-mère, dont elle prend soin. Elle travaille dans une sorte de boutique qui fait aussi « Diner », pour les chasseurs et les randonneurs. Un jour, un étranger passe la porte, visiblement à la recherche d'un coin paumé où il pourra se perdre aussi. Daniil se présente comme un étudiant Ouzbek ; il est visiblement en fuite et terrifié à l'idée d'être découvert.
Kathleen elle aussi est venue se perdre et se réfugier au coeur de la montagne, dans ce parc naturel enseveli sous la neige. Une amitié se tisse entre Kathleen et Daniil, qui très doucement se raconte à la jeune femme. La simple évocation d'un passé pousse Kathleen à se remémorer le sien, et c'est de façon très progressive que son histoire est révélée au lecteur. Et cette révélation est bouleversante, car les blessures de Kathleen ne sont pas seulement physiques et apparentes…
Voilà un bien beau premier roman construit avec beaucoup de délicatesse et de force tout à la fois. Les personnages sont habilement construits et prennent vie sous la plume délicate de Sarah St Vincent en se gardant bien de susciter le moindre jugement de valeur chez le lecteur. Des sujets lourds sont évoqués avec beaucoup de finesse ; le ton n'est absolument pas démonstratif.
Les personnages se fondent très bien dans ce décor à l'atmosphère feutrée, dans le silence procuré par la neige.
Un très beau premier roman, qui démarre lentement avant d'accélérer, nous emportant dans la tourmente.
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Il y a de ces romans qu'on ne choisirait que par leur couverture, et celui-ci en fait partie, d'autant qu'elle reflète parfaitement cette sensation que l'on a à la lecture de ce récit : cette sensation que laisse les immensités montagneuses enneigées, celles qui n'en finissent plus, comme ces déserts américains, avec son hiver interminable et cette neige qui tombe, non pas par flocon, mais par pelletées. Car c'est d'abord ce paysage des Blue Ridge Montains qui m'a plus dans ce roman, le silence, le calme et le froid sont rois au milieu des éléments naturels qui règnent, impitoyablement, toute forme de vie est au ralenti, en hibernation. Seuls quelques êtres se risquent à braver les grands froids du nord américain, des solitaires, ces êtres qui fuient quelqu'un ou quelque chose. Sarah St Vincent, avocate américaine spécialiste des Droits de l'Homme, signe là un premier roman réussi en lien avec ses origines de l'état de Pennsylvanie et son expérience professionnelle.

Kathleen est tout aussi sauvage que les montagnes dans lesquelles elle a choisi de se réfugier, de se terrer comme un animal effarouché, en fuite d'une vie qu'elle rejette de toutes ses forces. Les mètres de neige accumulés agissent comme une épaisse couche protectrice pour cette jeune femme craintive qui a choisi l'isolement comme ultime solution pour essayer de réparer en elle ce qui a été abimé. Kathleen est un animal blessé, et progressivement, au fil de ses ambulations dans ces paysages figés dans l'instant glacé, c'est à travers sa focalisation interne que son passé se dévoile peu à peu à mesure que la paix des éléments qui l'entourent s'imprègne peu à peu en elle. Cette même sérénité retrouvée qui a su me toucher, également, à travers les lignes de l'auteur, cet apaisement infini que propose les étendues enneigés.

Mais l'ataraxie, de la solitude ambiante, n'est pas sans fin, et évidemment il y a un élément perturbateur qui apparaît sous la forme d'un homme, Daniil, qui brise à la fois la solitude de Kathleen, et ses certitudes. Car avec lui un semblant de dialogue s'amorce et Kathleen retrouve peu à peu la parole. le mystère habilement introduit par les flash-backs dans la vie de la jeune femme et la venue de cet étranger à l'accent étrangement russe donne encore davantage de profondeur au roman à l'atmosphère feutrée, ouatée, où la violence, des vies passées des deux protagonistes, est assourdie et voilée par la grandeur des éléments. L'auteure narre avec talent l'improbabilité de la rencontre de cette jeune Américaine, des fins fonds de la Pennsylvanie, et de cet Ouzbek de Tachkent la capitale, qui traine avec lui des boulets, que pas même la rigueur des tempêtes de neige ne permet d'effacer totalement

Récit du retour progressif à la vie d'une femme presque anéantie avant l'heure, dans un contexte sépulcral qui porte encore les stigmates d'un passé meurtrier. La confrontation de ces deux âmes esseulées permet une plongée dans le passé, entaché de drames, de Kathleen, désormais veuve, qui l'a conduit à s'enterrer au bout du monde, que l'on vit avec un le même effroi glacé qui s'empare d'elle lorsqu'elle essaie de cerner l'homme qui lui fait face. À travers ce face à face inopportun qui prend d'autant plus d'échos au creux de ces montagnes, l'auteure réamorce la vie de son personnage principal, à travers sa resocialisation, qui exorcise ses démons à travers cette relation incertaine qu'elle noue avec ce fantôme.

C'est une écriture très intimiste qui nous amène aussi au plus profond des âmes des protagonistes mais qui sait explorer avec la même adresse les relations humaines, et leur mécanisme, avec une simplicité toute naturelle ; une force évocatrice puissamment mise au service de quelques rescapés d'une vie qui ne leur appartient plus, qui n'en est pas moins finie, mais qu'ils doivent remettre sur les rails. J'ai beaucoup apprécié ce roman, vous l'aurez sans doute compris, qui entraîne le lecteur dans les profondeurs de la nature, à ses limites ultimes, comme aux limites ultimes de soi-même. Histoire de la maturité d'une jeune femme qui apprend, dans l'inhospitalité du désert et de l'espace des Blue Ridge Montains, à vivre, faire ses choix et les assumer, pour pouvoir dépasser son histoire, et oublier ses cicatrices.

J'ai passé un très bon moment au creux de ce parc naturel avec Daniil et Kathleen deux rejetés de la vie, qui tentent de se connaître, se comprendre, s'apprivoiser. On sait d'avance que les quelques mois et instants qu'ils passent ensemble sont éphémères, une étape nécessaire dans leur vie, pour passer à autre chose, c'est d'ailleurs le charme de leur histoire. Cette bulle d'incertitude, de calme et d'ignorances, entretenues par la fraicheur ambiante, la pureté et la majesté des paysages, on la savoure tant qu'elle dure, car après il est temps pour les deux protagonistes de revenir dans la vie et de laisser derrière les traumatismes du passé pour l'une, d'assumer son passé pour l'autre. C'est un beau roman qui s'apprécie et se laisse déguster, notamment par ses longues et hypnotisantes descriptions de ces montagnes légendaires et de ce paysage étourdissant, lentement, c'est avec regret que j'ai quitté les montages de Blue Ridge.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Le roman commence tranquillement: Pennsylvanie, dans un parc naturel. C'est l'hiver: forêts, montagnes, chemins enneigés, lac gelé. La narratrice est la gérante d'un chalet-snack et en hiver, il y a peu de passage si ce n'est quelques rares familiers. Un peu désoeuvrée, elle lit des livres épais et un peu ardus. le soir, elle redescend au village où elle habite chez sa grand-mère. Arrive un étranger (on apprendra plus tard qu'il est ouzbek) dont les raisons d'être arrivé là sont peu claires. Il est poli et réservé et semble craintif. Petit à petit, au fur et à mesure de ces longues journées hivernales, ils vont faire connaissance et nous apprenons aussi un peu à les connaître. Nous découvrons aussi de splendides paysages. On s'imagine qu'une romance va naître, quoique, la découverte des deux personnages nous amène à comprendre que pour l'un comme pour l'autre, le passé a quelque chose de mystérieux et même d'un peu effrayant. Fin de la première partie: le décor est planté.
La seconde partie change de ton. La première phrase "Janvier nous révélait toujours les failles de notre mémoire" annonce les résurgences d'un passé rempli de moments déplaisants. L'atmosphère du roman s'alourdit et l'angoisse nous saisit: que va-t-il se passer? On espère encore un peu que la romance imaginée plus haut va être rédemptrice. On se trompe. L'écrivaine, pas à pas, construit le roman sur des réminiscences de plus en plus précises et des aveux que se fait l'héroïne à elle-même ainsi que des confidences que l'étranger lui fournit au compte-gouttes. Que s'est-il passé dans la vie de la narratrice, que sera l'avenir de l'étranger? On est presque dans un thriller et l'écrivaine nous entraîne petit à petit à dénouer l'intrigue. Et ce n'est pas joyeux et c'est sans concession: la société américaine des appalaches est cruelle, la sincérité n'existe pas et en Ouzbekistan, la torture règne. Peut-on encore aimer l'humanité? A la fin de la deuxième partie: on a appris le désastre passé de la vie de l'héroïne qui fut mariée à un conjoint violent (le terme est faible) et une responsabilité morale limite de l'étranger en Ouzbekistan. En écho à l'effondrement de cette société humaine, on assiste à la fin de vie de la grand-mère.
Troisième partie: non, il n'y a pas de romance, non tout ne finit pas bien dans tous les romans. Fin pessimiste? Pas vraiment: la romancière conduit son lecteur à espérer que la vie vaut quand même d'être vécue, dès lors qu'on s'assume et on se prend en main.

En résumé, un livre très bien construit, qui nous en apprend beaucoup sur la nature humaine et qui nous fait découvrir la société américaine des zones rurales, avec sa brutalité, ses paysages grandioses et ses habitants humains, terriblement humains!

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