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Critique de ASAI


ASAI
05 décembre 2020
Ce quatrième tome est plus sombre dans sa majeure partie que les précédents.
D'une part, le rythme naturel de la vie et le tempo choisi par l'auteur, imposent la disparition de nombreux protagonistes et personnages secondaires. La guerre et l'après-guerre ne favorisant pas évidemment la survie...
En conséquence, l'auteur, son roman, font apparaître des filles et garçons en lien évidemment, mais entre les cousins, les oncles, les tantes, les grands-mères, j'avoue que heureusement que j'avais le tome 5 à portée de main car lui, il reprend dans ses premières pages les généalogies de toutes les familles impliquées, imbriquées, enchevêtrées... soulagement !
Si on n'aime pas le roman historique, s'abstenir. En effet, l'histoire prend le pas sur l'énigme policière, l'intrigue qui nous avait interpellée dans le premier tome, puis prend le pas sur les conflits familiaux, puis prend le pas sur les profils psychologiques mis en relation.
Mais si on tient le fil conducteur, un peu comme on tient la rampe sur le versant abrupt de la montagne, je tiens ? je continue ? je lâche ? mais impossible de me retourner ?, bref, si on tient, l'auteur nous tient aussi avec de belles histoires individuelles. Belles, sur le plan romanesque. Car que de tristesses ! que de deuils ! que de destins inachevés ! écourtés ! que de rancoeurs !
Les derniers chapitres (quelle habileté de l'auteur !) nous retiennent en haleine, en réinjectant le mystère de l'intrigue du premier tome (mais qui donc a assassiné Frimann), en faisant revenir un personnage un peu du genre "le vengeur masqué". Ah, c'est tout malin et à peine avais-je fermé ce quatrième tome que j'ai pris dans mes mains le cinquième... tout en faisant une petite pause pour poster cette chronique.
Je voulais aussi ajouter que , à Bergen,ou chez les Berguinois, je n'irais pas jusqu'à dire les Norvégiens, bref sous la plume de Gunnar Staalesen, le sexe n'est pas secondaire. Et il y aurait tout un relevé à faire des images et métaphores que l'auteur manie avec bonheur (ou pas) quant au mât que dressent facilement ces héros... culture marine de la Norvège, je pense avec humour...
A suivre, tomes 5 et 6...
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