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Critique de Enroute


Comme souvent semble-t-il chez Peter Stamm, le personnage principal, Alexander, est lointain, distant, inatteignable et sa vie est très cadencée par les relations sexuelles. Cet angle de vue sur la vie de ses personnages élude les autres aspects de l'existence ou du moins les y ramène, et avec eux les lignes de vie des autres personnages. Tout paraît superficiel en comparaison : l'argent, l'occupation quotidienne, les projets de vie, ou disparaît tout simplement comme les aspirations profondes, les angoisses, les plaisirs et les satisfactions sporadiques. le roman est structuré et l'écriture ne comporte pas de trous ou de défaut d'assemblage, mais près de 300 pages pour une histoire quotidienne toute en surface, c'est décidément trop : une monotonie s'installe dès les premières dizaines de pages qui ne s'interrompt qu'au dernier point. Peut-être se trouve là l'agrément du lecteur, une sorte d'immersion dans un roman sans fin, mais je n'y ai pas été sensible. Il ne reste qu'une longue et épaisse mélancolie monotone de vies atones et sans but qui se noient sous l'effet de l'asthénie des personnages. Comme à la fin d'un jour de grisaille, d'ennui et de solitude.
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