La prison, ça peut rattraper n'importe qui. Même Parker. Bien sûr, ce revers est encore une fois dû à l'inconscience d'un partenaire. Mais les faits sont là : l'expert de haut vol est en cabane et pas près d'en sortir...à moins que ?
Après la déception
Firebreak (trop fouillis, trop mécanique),
Richard Stark a repris du poil de la bête. le climat carcéral s'y prête, alors l'écrivain n'hésite pas à dépouiller son intrigue pour retrouver cette efficacité brute. Franchement,
Breakout est une réussite à mes yeux.
J'ai lu le roman en une seule journée, et ce n'est pas lié à son épaisseur (280 pages). Certaines oeuvres plus courtes réclament parfois plusieurs jours pour être avalées. Question d'histoire bien sûr, mais également d'écriture et de style. Stark retrouve la force de son
Comeback, aventure sous tension de la première à la dernière page.
On évite les paysages assoupissants et le brouillard narratif qui embuaient ma lecture de
Firebreak. D'un proto-genre qu'il a lui-même codifié, Stark n'aime rien tant que le bousculer un peu. Et, à l'instar de
Backflash, il se traduit ici par un soupçon d'humour plus prononcé, et une cadence plus vive.
Heureux de retrouver Parker. Espérons qu'il continue comme ça.
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