Toutes les conditions d'un cauchemar acide sont réunies.
Prise de tête instantanée avec le défoncé qui m'interdit de sortir de mon propre appartement.
Je les sors tous, et on descend chercher le calibre. Arrivé en bas de l'escalier,je me rends compte qu'un de mes gaillards est en calecon,blouson et socquettes .
-Pourquoi t'as pas pris tes sapes?
-T'inquiètes, elles vont venir, elles suivent toutes seules...
On en est là.
Se prendre la tête sous freebase n'arrange rien. Dans mes soirées freebase, j'ai découvert Antonin Artaud. J'allais me défoncer chez un personnage à fond dans la littérature qui, quand nous étions bien raides, nous faisait des lectures d'Artaud. Artaud à fleur de peau !
Florence m'emmène dans un restaurant proche des Champ Elysées. Jean-Claude, le patron, insiste pour me présenter son associé, Johnny. Comme tous les gens qui sont déjà montés sur scène, j'ai un respect pour le mec. On sait ce qu'il a fait. Il est là depuis tellement longtemps, avec son énergie, à jouer sur des scènes immenses... Qui d'autre fait ça en France ? Personne. Il est le dernier, respect pour ça. Ce soir-là, pas en forme, complètement bourré, Johnny me regarde dans les yeux, me tient la main et, coup de pression, me demande : "C'est toi qui as agressé ma choriste ?" Je rigole : "Rends-moi ma main et laisse-moi tranquille..." Continuant de me tenir la main, il refuse obstinément de lâcher. Je vois des taches de vieillesse sur sa main. Ma première pensée est "Il est tellement vieux, si je le frappe je vais le tuer."
fan de rap
connaissant le personnage,je m attendait au pire
mais dans l ensemble il décrit bien son enfance et les début du suprême
et met les point sur les I sur certains point
Entrer en studio n’autorise pas à vivre un roller coaster amoureux à côté. (p. 155)