Pendant des années, on hésite à faire un premier pas, songea-t-elle. Après on est bousculé, emporté. Ce premier pas, franchi des années plus tôt, aurait peut-être tout embelli. (p214)
Vous n'hésiteriez pas à exploiter une femme au foyer, à la laisser faire votre cuisine et vos quatre volontés, à la changer en idiote qui ne pense qu'aux trous de souris et aux tringles à rideaux, tandis que vous écririez des articles sur les syndicats. (p181)
Le vrai problème de la femme des classes moyennes, (...) c'est que sa liberté économique et sa liberté sexuelle sont incompatibles. Nous ne sommes pas libres. Esclaves des cuisines, esclaves des chambres à coucher. (p177)