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Critique de cicou45


Ouawh, quelle claque ! Bien sûr, en lisant la quatrième de couverture lors de mes nombreuses sélections dans la librairie dans laquelle mon mari m'avait emmenée pour mon anniversaire, je ne pouvais pas m'attendre à quelque chose de bien joyeux et pourtant, j'ai espéré jusqu'au bout. Espéré que la vie laisserait une chance à Isabel mais cette chance, elle ne l'a eu que quatre courtes (trop courtes pour toute une vie) années. Mais pour cela, il faut d'abord que je remonte quelque peu dans le temps pour vous expliquer un peu le pourquoi du comment. Et pour ce faire, je vais d'abord vous parler d'une autre personne, et non pas la moindre puisqu'il s'agit du protagoniste de ce prodigieux roman.
Thomas Sherbourne (appelé Tom pour les intimes) fait parti de ces privilégiés qui sont revenus indemnes de ces quatre années de guerre que fut la Première Guerre mondiale, celle que tous ont baptisé la der des der et qui pourtant ne la fut pas (pas besoin de vous en dire plus sur le sujet puisque vous connaissez tous L Histoire). Lorsque je dis indemne, je parle seulement sur le plan physique puisque tous ceux qui en sont revenus vivants ont gardé de profondes cicatrices (moins visibles certes mais qui sont tout autant importantes puisqu'il s'agit de cicatrices psychologiques et celles-ci sont les plus lentes à cicatriser...pour un peu qu'elles guérissent complètement un jour). Alors qu'il avait perdu tout espoir en la vie, il fit la connaissance d'une jeune femme, Isabel qui devint par la suite son épouse et comme l'on dit dans ces moments-là, pour le meilleur comme pour le pire et ces deux-là, bien qu'ayant eu leur part de bonheur, ont surtout connu le pire. Ayant accepté un poste de gardien de phare à Jamus Rock en Australie, Isabel accepte sans hésitation de le suivre, tout en sachant qu'elle vivrait désormais coupée du monde. L'amour étant plus fort que tout, elle s'accoutume rapidement au fait de ne rencontrer qu'une fois l'an ses proches ou encore de n'avoir des nouvelles du continent que tous les trois mois lorsque le bateau de ravitaillement.
Après trois fausses couches, Isabel désespérait de ne jamais avoir un enfant lorsque le Destin ou la Fortune appelez cela comme vous voulez mais sachez que le mot importe peu puisque cela fut aussi leur plus grand malheur - leur amena un soir une petite fille qui était dans les bras d'un homme, mort, et dont le radeau venait de s'échouer sur la rive. le bon sens aurait voulu que Tom déclare immédiatement aux autorités de la ville de Partageuse cet effroyable accident mais Isabel, que Tom surnommait Izzy, l'en dissuadât. Grave erreur, certes, mais cela leur a permis (surtout à Izzy) de retrouver foi en la vie et d'en apprécier toute la saveur. Alors que Tom ne pouvait s'empêcher d'avoir des remords, il ne pouvait non plus ne pas s'attacher à celle qu'ils ont prénommée Lucy. Cependant, quatre ans plus tard, ils apprirent l'existence de celle qui n'existait que dans leurs pires cauchemars : la véritable mère de Lucy, une certaine Hannah Roennfelgt...

Que faire alors ? Parler ? Se taire ? Tel est le cruel dilemme qui s'impose à eux. Alors que l'opinion d'Izzy soit claire sur ce point (elle refuse de ses séparer de sa fille chérie et adorée bien que cette dernière ne soit pas la chair de sa chair), Tom, lui, est complètement désemparé.

Bon, j'en ai assez dit (peu être trop, je ne l'espère pas) sur l'intrigue et je conclurai simplement en vous disant que ce livre est d'une qualité rare. Autant au point de vue de l'écriture que du dénouement, le lecteur ne peut pas s'empêcher de vouloir continuer sa lecture à tout prix tant celle-ci l'envoûte. Une pure merveille (eh oui, même les merveilles peuvent être tristes ou alors c'est moi qui suis maso, à vous de me le dire). Inutile de vous dire (mais je vous le dis quand même) que je vous recommande vivement la lecture de cet ouvrage que j'ai vraiment trouvé fabuleux !
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