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Critique de latina


Ca commence comme ça :
« le soleil lui-même eût été impuissant à l'éviter, tout autant d'ailleurs que les mots sublimes tels amour ou arc-en-ciel, devenus désormais parfaitement inutiles, et qu'on pouvait sans dommage mettre au rebut – tout cela avait commencé par une mort. »
« Les montagnes colériques hébergent la mort en leur sein »
« le ciel était si loin que nos prières ne l'atteignaient jamais et s'arrêtaient à mi-chemin avant de s'arrêter comme des oiseaux défunts »

Trois citations prises dans les trois premières pages.
Trois citations poétiques, inspirantes. J'adore la poésie.
Trois citations désespérantes. Et en ce mois de janvier, ce n'est pas ce qu'il me faut. Pas du tout.
Décidément, j'avais débuté l'année 2019 par « le grand marin » de Catherine Poulain, qui m'avait jetée dans une mer inhospitalière du grand Nord. Et cette année, même choix ! Suis-je donc masochiste ?

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, puisque je me suis arrêtée au tiers. J'ai jeté l'éponge, lassée de ce vent, de ce froid, de ces regrets, de cette nostalgie poignante, de la mort omniprésente. Les personnages sont nombreux, se superposent, se détaillent d'une époque à l'autre. La famille d'Ari se décortique à travers les années. Les amis, aussi. Les connaissances. Les collègues. Et ainsi de suite.

Le style est somptueux, et vraiment, je l'adore. Poétique à souhait.
Mais je n'arrive pas à m'attacher à aucun personnage, et même j'oublie ce que j'ai lu d'une page à l'autre !

Et pourtant, j'avais lu « Asta », écrit de la même façon. Mais alors que j'avais encensé ce roman que j'avais qualifié de « chaleureux et intimiste », autant ici j'affirme tout le contraire.

Pourquoi donc l'abandon ?
Parce que les poissons n'ont pas de pieds ?
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