... celui qui ne ressent aucune souffrance et n'est pas bouleversé face à la vie a le cœur froid et n'a jamais vécu — voilà pourquoi vous devez être reconnaissant de verser ces larmes.
Les heures les plus précieuses de l'existence sont rarement bruyantes.
Étreinte est sans doute le mot le plus beau de toute notre langue. Ouvrir ses bras pour toucher une autre personne, tracer un cercle autour d'elle, s'unir à elle l'espace d'un instant afin de constituer un seul être au sein des Maelströms de la vie, sous un ciel ouvert d'où dieu est peut être absent.
Nous avons tous, à un moment de notre vie, et parois terriblement, besoin que quelqu'un nous prenne dans ses bras, besoin d'un étreinte à même de nous consoler, de libérer nos larmes ou de nous procurer un refuge quand quelque chose s'est brisé. Nous désirons qu'on nous étreigne simplement car nous sommes des hommes et parce que le cœur est un muscle fragile
La plupart des traductions semblent toujours vieillir plus vite que les textes originaux, c'est là un des mystères de la littérature, qu'importent la qualité et l'importance des traductions, elles semblent toujours porter de leur époque une empreinte plus profonde que les œuvres originales.
Une plaie qu'on passe sous silence et qu'on ne soigne pas devient avec le temps un mal intime et incurable.
Le temps ignore égards et respect, il fait un pas et vous voilà vieux, cela vaut pour l’herbe comme pour les montagnes (p. 176).
L'absence - ce mot qui est à la fois fleur et poignard.
L'un des plus grands malheurs de l'homme n'est-il pas sa propension à oublier plutôt qu'à se souvenir, sans doute par confort, ainsi, la vie exige moins d'efforts et le quotidien est plus facile à supporter. C'est bien pour cela que nous enfouissons tant de choses, que nous les mettons de côté dans l'espoir que les jours les enterrent et qu'on les oublie.
La musique a le pouvoir de dissiper les ténèbres, de nous arracher à notre tristesse,à nos angoisses, à notre pessimisme et de nous insuffler la joie de vivre, le bonheur d'exister, d'être ici et maintenant; sans elle le cœur de l'homme serait une planète sans vie. P 367
... il suffit de porter son regard sur les vagues pour que les aspérités de l'existence s'aplanissent.