AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Encore un petit bijou du grand Steinbeck qui brille comme un cristal de neige dans la noirceur de la guerre. Qui sait combien d'espoir ce roman militant à la portée universelle a pu insuffler chez ceux qui l'ont fait circuler sous le manteau à sa parution en 1942?

Caractère universel souligné par sa mise en scène : nous sommes quasiment au théâtre, la scène représentant l'office du maire de ce petit village du nord de l'Europe brutalement envahi par un escadron allemand. L'occupant a besoin des ressources minières de la commune et cherche la collaboration de l'occupé dans la durée, persuadé d'amener avec lui un ordre du monde meilleur. Mais l'occupé, faisant corps avec son premier édile, résiste, d'abord par un silence obstiné, puis par l'action coordonnée, retournant peu à peu la pression psychologique à son avantage, tenant bon face aux représailles.

Tenir. Quel meilleur moyen que cette fiction d'abord presque désinvolte puis de plus en plus centrée sur le meilleur de l'humain à mesure que la violence augmente pour passer le message de la résistance à l'oppression? Sous la lune noire, la neige qui recouvre le village camoufle les actes de résistants et relie leurs solidarités.
Commenter  J’apprécie          332



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}