Encore un court roman de Steinbeck, présenté comme une suite de
Rue de la sardine, bien qu'il s'en démarque quelque peu. Les personnages sont les mêmes dans leur grande majorité, mais le côté "fixup" a disparu : on a bien affaire ici à un seul récit, et non à une série d'anecdotes qui finissent par brosser un tableau impressionniste comme c'était le cas auparavant. le propos est aussi plus resserré, ou moins décousu : Doc a du vague à l'âme, Mack et les amis décident "qu'il faut faire quelque chose", oui, cela nous rappelle d'autres tentatives, mais il va être surtout question du mal (pas si) mystérieux dont souffre Doc, et des efforts, et même des sacrifices -- Hazel --des uns et des autres pour lui faire accepter le remède universel à celui-ci.
Si deux petites heures de lecture le sourire aux lèvres vous tentent, n'hésitez pas. C'est garanti sans mièvrerie "feelgood-esque" ou autres niaiseries racoleuses. Faites la nique à la rentrée littéraire et son cortège de resucées dispensables, méprisez les marchands de mots et leurs affidés imprimophiles, empruntez ce livre, lisez-le et faites circuler (le livre) !
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