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Critique de AudTe
En cette période de fêtes, qu'il est bon de se pelotonner devant un feu de cheminée avec un petit polar venu du Nord ! Dehors il fait froid, dans le récit encore plus et on savoure avec plaisir ce confort de lecture pour se laisser happer par cet univers scandinave.
Les secrets de l'île est le tome 4 d'une saga à succès imaginée par la suédoise Viveca Sten et le 2 ème que je lis d'elle (ce qui ne m'a pas empêchée de comprendre les liens entre les personnages).
Un étudiant est découvert pendu mais, en dépit du caractère volontaire du décès, la police décide de mener l'enquête car les parents du jeune défunt refusent de valider la thèse du suicide. L'enquêteur Thomas Andreasson, accompagné de sa coéquipière, pousse alors les investigations et découvre que l'étudiant en psychologie avait entrepris des recherches sur une base militaire qui formait des chasseurs côtiers dans les années 70. Il s'avère qu'en fouillant, l'étudiant a fait émerger un passé trouble révélant les pratiques sadiques de certains instructeurs sur des jeunes recrues durant leur formation militaire et cette découverte ne sera pas sans conséquences car les morts s'enchaînent. L'enquête va lever alors peu à peu le voile sur des secrets bien enfouis...
Viveca Sten propose ici un récit efficace qui ferre le lecteur. Ce qui est appréciable c'est que l'enquête se déroule dans une chronologie réaliste et que l'on suit pas à pas le raisonnement des enquêteurs. Nous assistons tels des témoins à leur cheminement sans qu'à un quelconque moment il n'y ait de twists invraisemblables ou de trouvailles incohérentes qui, par magie, permettent aux policiers de découvrir l'identité du coupable. Non, ce n'est pas du grand divertissement que nous propose Viveca Sten mais une intrigue policière empreinte de normalité. D'ailleurs, on retrouve cette impression chez les personnages qui ne sont pas des archétypes de héros surdopés, au contraire, ils sont des êtres du quotidien dans la mesure où les problématiques familiales et personnelles interfèrent dans leur vie professionnelle mais avec beaucoup de pudeur. La partition n'est jamais surjouée, on ne tombe pas dans les clichés, si présents dans la littérature policière, et c'est vraiment plaisant. Je signe donc pour d'autres tomes !
Les secrets de l'île est le tome 4 d'une saga à succès imaginée par la suédoise Viveca Sten et le 2 ème que je lis d'elle (ce qui ne m'a pas empêchée de comprendre les liens entre les personnages).
Un étudiant est découvert pendu mais, en dépit du caractère volontaire du décès, la police décide de mener l'enquête car les parents du jeune défunt refusent de valider la thèse du suicide. L'enquêteur Thomas Andreasson, accompagné de sa coéquipière, pousse alors les investigations et découvre que l'étudiant en psychologie avait entrepris des recherches sur une base militaire qui formait des chasseurs côtiers dans les années 70. Il s'avère qu'en fouillant, l'étudiant a fait émerger un passé trouble révélant les pratiques sadiques de certains instructeurs sur des jeunes recrues durant leur formation militaire et cette découverte ne sera pas sans conséquences car les morts s'enchaînent. L'enquête va lever alors peu à peu le voile sur des secrets bien enfouis...
Viveca Sten propose ici un récit efficace qui ferre le lecteur. Ce qui est appréciable c'est que l'enquête se déroule dans une chronologie réaliste et que l'on suit pas à pas le raisonnement des enquêteurs. Nous assistons tels des témoins à leur cheminement sans qu'à un quelconque moment il n'y ait de twists invraisemblables ou de trouvailles incohérentes qui, par magie, permettent aux policiers de découvrir l'identité du coupable. Non, ce n'est pas du grand divertissement que nous propose Viveca Sten mais une intrigue policière empreinte de normalité. D'ailleurs, on retrouve cette impression chez les personnages qui ne sont pas des archétypes de héros surdopés, au contraire, ils sont des êtres du quotidien dans la mesure où les problématiques familiales et personnelles interfèrent dans leur vie professionnelle mais avec beaucoup de pudeur. La partition n'est jamais surjouée, on ne tombe pas dans les clichés, si présents dans la littérature policière, et c'est vraiment plaisant. Je signe donc pour d'autres tomes !
