En lisant cette nouvelle, j'avais pour but de me réconcilier avec l'écriture De Stendhal, le Rouge et le Noir m'ayant énormément déçu, et presque complètement dégoûté de l'auteur.
La question est : Vanina Vanini m'a-t-elle permis de voir l'auteur sous un autre jour ?
Partiellement, je dirais. Je suis toujours loin d'être un fan de l'auteur, mais je serais moins piquant à l'avenir je pense lorsqu'il viendra au détour d'une conversation.
Déjà, j'étais plutôt rassuré de constater que le personnage principal, donc Vanina Vanini, était un personnage fort. En effet, c'est plutôt elle, la princesse, qui va aller sauver son amant ! (enfin du moins essayer ! ), avant finalement de le condamner.
De plus, j'ai été fort étonné de remarquer que Vanina Vanini tombe amoureuse de Missirilli avant même de savoir qu'il est un homme ! Je n'irais pas jusqu'à dire que Stendhal était un progressiste lgbt, loin de là je pense même, mais il est clair que nous avons là une héroïne bisexuelle. Et je dois bien avouer que cela m'a donné un petit sourire.
Toutefois, avec du recul, je me dis que si j'ai mieux apprécié cette nouvelle par rapport au (maudit) roman, c'est bien grâce à son format court. de fait, je ne m'imagine pas lire 500 pages de plus sur cette histoire, bien que je l'ai appréciée.
C'est peut-être simplement moi, après tout, qui est allergique à l'écriture de l'auteur...!