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Critique de The_Noir


La brique lue, salivée, digérée… Que peut-on dire d'autre ? Que l'histoire ne fait que commencer, que ce qu'il y a à dire sera toujours pour demain… Aujourd'hui est réservé au plaisir de l'écriture, de la lecture.

LA LÉGÈRETÉ, l'insouciance, la futilité, la nonchalance n'est-ce pas là la plus grande des qualités de l'écrivain ? Pouvoir se mettre à nu, oublier toute tentative de signifier quoi que ce soit, éviter toute forme de beauté, toute velléité de poésie, toute volonté même d'écrire pour ne laisser que le souffle transparaître et s'envoler, puis revenir à nouveau comme un coeur qui bat, un de plus, systole, diastole et la vie qui s'écoule sous forme de caractères imprimés.

Et ne retenir qu'une chose de ce monument littéraire : le seul, le vrai personnage n'est ni Tristram qui n'a pas eu le temps de grandir, ni son père qui se perd en discours inféconds, ni vraiment cet oncle Toby dont on ne saura pas s'il séduit l'élue de son coeur ou continue à jouer pour de faux à la guerre, le seul vrai personnage est le Temps, celui qui ne s'arrête pas de couler mais dont l'auteur peut jouer à sa guise : temps de l'écriture, de la lecture ou temporalité du récit.

Ma dernière question : Rabelais, Cerantes, Sterne, Diderot, Joyce, Chevillard: check ! Que vais-je pouvoir lire demain qui ait encore autant de saveur ?

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