Confinement oblige j'ai prévu un stock de bouquins, et je n'ai pas résisté à l'envie de commencer par
LA FILLE SANS NOM.
Une jeune femme qui semble être dans une grande détresse rentre chez elle après un long voyage professionnel.
Devant sa maison elle marque un temps d'arrêt car elle entend des voix à l'intérieur. Elle sonne. Elle n'a pas le choix, elle a égaré son sac qui contient toute sa vie (dont ses clés et son téléphone) à l'aéroport. le couple qui lui ouvre la porte est formel, la maison leur appartient, ils en sont les propriétaires depuis un mois. La sentant complètement perdue ils lui offrent l'hospitalité le temps qu'elle s'organise, ce qui semble bien compliqué puisqu'elle a perdu la mémoire et ne se souvient même pas de son prénom. Tony et Laura font tout pour l'aider : Rendez-vous chez un médecin, balade dans le village pour raviver des souvenirs enfouis, rien ne marche. Tony décide qu'elle a un air à s'appeler Jemma… Va pour Jemma, c'est sans importance le seul flash qui émerge de son brouillard c'est sa meilleure amie Fleur qui est décédée.
D'autres personnages vont intégrer cette histoire : D'abord Luke, journaliste à Londres, mon préféré. Sa femme est décédée, sa deuxième compagne Chloé l'a quitté, et il vit seul avec son fils Milo. Jemma ressemble à son amour de jeunesse Freya, qu'il n'a jamais oubliée et qu'il recherche activement via les réseaux sociaux. Sa solitude est palpable et je le trouve touchant.
On croise de temps en temps son copain Sean, scénariste, mais il n'apporte rien à l'intrigue.
Et puis l'inspectrice Strover et son chef Silas Hart. Pourquoi la police ? parce que 12 ans plus tôt Jemma Huish, atteinte de troubles mentaux et ancienne habitante de la maison de Laura et Tony a tué sa meilleure amie. Après avoir été internée en hôpital psychiatrique elle a disparu de la circulation. Cette affaire fait à nouveau la une des journaux et affole le village car « Jemma » et Jemma Huish se ressemblent beaucoup.
Je m'ennuie…
Rien ne se passe, j'en suis à la moitié du bouquin et on tourne en boucle sur l'amnésie de Jemma et les problèmes conjugaux de Laura et Tony.
Tony est propriétaire d'un café dans lequel il expose des photos d'hippocampes. Drôle de passion, mais bon ! chacun ses goûts.
Tout va finir par se mettre en place, mais la deuxième partie de ce roman est assez inattendue et m'a beaucoup dérangée.
Je comprends mieux cette paix trouvée en Inde par certains personnages au fil des pages.
Le chemin est bien long pour arriver à savoir qui est Jemma, la jeune femme sans nom et sans mémoire, et je ne garderai pas un bon souvenir de ce roman au dénouement impensable.